"Il a indéniablement de la classe et me rappelle Omar Hitzfeld, mon ancien entraîneur au Bayern. Il est évident qu'il sera la première pierre pour construire un PSG très solide en Europe", a-t-il déclaré.
Pour autant, peu importe ce qu'il advienne des dernières rencontres du PSG, Ancelotti aura fait moins bien que Kombouaré. "Ce n'est pas un problème de coaching mais de management. Ancelotti est dans le contraste permanent entre les ambitions des propriétaires et la réalité : il y a un énorme problème de statut au PSG. Quasiment du jour au lendemain, des joueurs titulaires depuis des années se retrouvent numéro deux ou trois à leur poste. Six ou sept ne savent pas s'ils seront encore au PSG l'an prochain. Comment les gérer ? C'est dur pour Ancelotti de les intégrer dans un projet où ils sentent bien qu'ils n'ont plus leur place. Sakho est l'exemple parfait de ces joueurs en plein doute. Sa fébrilité à Lille ne m'étonne pas. L'an dernier, c'était le meilleur joueur. Là, il n'a plus de repères. Mais ça le rendra plus fort sur le long terme", a-t-il analysé.
Enfin, il a également commenté la course au titre au cours de laquelle le Paris Saint-Germain semble avoir perdu quelques plumes au cours des dernières semaines, donnant à Montpellier un certain avantage : "Rien n'est jamais fini avant la dernière seconde. En 2001, j'ai été champion d'Allemagne devant Schalke 04 lors des arrêts de jeu de la dernière journée de championnat ! Les joueurs de Schalke étaient en train de chanter quand nous avons marqué à la 94e minute face à Hambourg. A quatre matchs de la fin, rien n'est encore joué."