Le piège qui était tendu au PSG était finalement le même que le club parisien trouve chaque week-end en Ligue 1 : se faire surprendre en contre. Pour Daniel Riolo, le club parisien a su gérer tactiquement un match qu'il s'est rendu facile : "Les premières minutes indiquent clairement les choses. Le PSG va attaquer et Zagreb contrer. Ça ressemble donc à un match de L1 classique avec au menu : manque de justesse, de précision et des ouvertures laissées derrière. L'impression est aussi que ça doit passer, forcément, normalement... Reste que les 30 premières minutes sont surtout marquées par deux énormes occasions ratées par Ibra. Sans être très fluide, sans être collectivement irrésistible, le PSG pouvait néanmoins rapidement se rendre la partie plus tranquille. Bon, c'est pas non plus la grande panique pour le PSG car la maîtrise d'ensemble reste évidente. En positionnant son bloc haut, Paris est le patron du match. " a-t-il ainsi expliqué sur son blog.
C'est donc assez logiquement que le PSG parvient à ouvrir le score puis à faire le break par l'intermédiaire de ses deux attaquants. Toutefois, le club parisien aurait pu aggraver encore le score : "Menez et Ibra le duo gagnant est aussi le duo qui gâche. Le ratio entre situations chaudes, occasions et but est faible. Mais après une victoire nette et un nombre aussi important d'occasions, faire la fine bouche serait malvenu. [...] Paris fait le match qu'il faut."