Ce mardi, Paris reçoit Zagreb en Ligue des Champions. Mohamed Sissoko est revenu sur le match aller contre le club croate et a livré son analyse des enjeux du match retour. "C'était une rencontre vraiment bizarre. Je n'avais jamais connu ça en Ligue des champions. C'était comme un match amical sans bruit. Maintenant, je m'attends à voir une équipe différente au Parc. Fatalement, Zagreb va vouloir arrêter de perdre tous ses matchs. Cette rencontre est un piège car tout le monde s'attend à ce qu'on gagne. On n'a pas le droit de lâcher le moindre point chez nous. Si on l'emporte, ce sera juste normal. Il faudra donc être sérieux et ne pas refaire les erreurs commises contre Saint-Etienne", a-t-il expliqué.
Cette rencontre sera l'occasion pour le milieu de terrain d'enchaîner afin de reprendre le rythme de la compétition après avoir été blessé. Malgré la récurrence des pépins physiques, le principal intéressé refuse qu'on lui colle l'étiquette de joueur fragile. "Je me sens très bien. Ma blessure au genou a traîné mais elle est guérie. Je veux être très clair : depuis que vous voyez mon nom sur les feuilles de match, cela veut dire que je ne suis plus blessé. Donc si je ne suis pas toujours titulaire, ce sont des choix d'entraîneur. Je joue moins souvent que l'année dernière, alors que j'ai besoin de retrouver le rythme. Il me faut de la compétition."
Ce contre-temps dans sa saison l'a fait reculer dans la hiérarchie des milieux. Cependant, le Malien garde l'espoir de repasser devant ses rivaux. "Je suis un compétiteur, j'ai 27 ans et je suis un joueur frustré. C'est normal, non? J'ai encore des choses à démontrer et mon expérience dans mes clubs précédents parle pour moi. J'espère que j'aurai l'opportunité de montrer ce que je sais faire à l'entraîneur. Ensuite, je suis certain que tout se remettra en place. Le bilan, je le ferai en fin de saison, mais je ne suis pas un joueur de banc", a-t-il considéré.
Quoi qu'il en soit, l'ambition de Sissoko n'est autre que de remporter un maximum de trophées avec Paris, histoire de garnir un peu la vitrine de son palmarès, vierge de titre depuis 2006. "J'ai un beau palmarès mais il est bloqué depuis six ans. Mon armoire à trophées n'a pas pris de poids depuis trop longtemps! Cette année, il faut que ça s'arrête. Gagner, c'est une sensation énorme. C'est beau. Tu fais vibrer toute une ville et tu rends des gens heureux. Et j'ai envie de faire vibrer Paris. C'est ma ville. A 17 ans, avec Valence, j'ai gagné le Championnat d'Espagne, la Coupe du roi et la Coupe de l'UEFA. Je ne réalisais pas forcément que c'était énorme. Aujourd'hui, j'ai tellement faim de titres", a-t-il souligné.
