Au sujet du mauvais mois de novembre du club, l'international français a son idée : "Il ne faut pas se mentir, quand ça ne va pas, c'est peut-être que ça manque d'investissement. Il y a des choses qui ne vont pas et après, quand on se réunit entre nous, on cherche ce qui ne va pas et on devient meilleurs. S'il n'y avait pas de résultats, c'est forcément qu'il n'y avait pas l'état d'esprit nécessaire. Tout le monde ne tirait pas dans le même sens, l'un pressait et l'autre ne pressait pas. Des fois, ça fait du bien de se réunir et de dire ce qui ne va pas."
A la question de savoir si le changement de système pour le 4-4-2 a eu son influence, le natif de Longjumeau n'est pas catégorique : "Je n'ai pas d'explication là-dessus, il y a peut-être le système mais c'est surtout l'état d'esprit qui est différent. En tout cas, on sent vraiment que tout le monde se sent à l'aise dans ce système. De là à penser que la métamorphose ne vient que de là... Quand tout le monde tire dans le même sens, on sait qu'on va être une équipe très difficile à battre. Il faut se le mettre dans le crâne mais il ne faut pas se relâcher. Il ne faut pas oublier que tout ça vient des séances d'entraînement qui sont meilleures. On sent les mecs plus impliqués. Tout le monde y met du sien. C'est un tout qui fait qu'aujourd'hui c'est mieux, mais on est capable de faire encore plus."
Jérémy Ménez a ensuite, évidemment, parlé du choc de dimanche face à l'Olympique Lyonnais qui, pour lui, n'est pas déjà décisif le titre : "On ne peut pas aller jusque là. C'est un match qui peut faire la différence pour être champion d'automne tout simplement. Ce n'est pas non plus un match à six points comme on peut l'entendre. Il est important pour la confiance pour montrer qu'on revient bien. Il ne faut pas se mettre plus de pression que ça."