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C1 PSG : Valence : Notes > Paris, le coup presque parfait

Publié le 13 Février 2013 à 16h29 par Ted75
Paris était attendu et Paris a convaincu. Ou l'art de hisser son niveau au bon moment. Ce moment, c'était ce 8ème de finale de Ligue des Champions où les joueurs de la capitale ont su dominer Valence chez lui et empocher un succès précieux (1-2). Même si la fin de match laissera des regrets. Un hic récurrent : la gestion des coups de pieds arrêtés offensifs et défensifs.
Hommes du match :
Lavezzi (8) : Quel match d'"El Pocho" ! On a retrouvé le Lavezzi de Naples tout en provocations sans jamais s'économiser. Il a commencé son match de la meilleure manière en inscrivant un fort joli but. Après un relais avec Pastore, il exécute le crochet parfait pour effacer Ricardo Costa avant d'ajuster Guaita sur une frappe puissante (10e). D'autres occasions également à son actif : une frappe cadrée après un nouveau une-deux avec Pastore (38e), puis surpris que le ballon lui revienne dessus sur une parade de Guaita, il loupe la cible à deux mètres du but (61e). Ensuite, il ne pique pas suffisamment son ballon face au portier adverse (63e). Un bon service pour Ibrahimovic sur un contre par ailleurs (66e), ainsi qu'un pressing incessant, qui a notamment amené le gardien à dégager en touche juste avant l'action du 2ème but de Lucas. A également provoqué pas mal de fautes. Remplacé par Ménez (76e), auteur d'une entrée honteuse. Mécontent sans doute de ne pas avoir débuté ce match, il n'a pas été irréprochable au pressing et a manqué d'application dans ses transmissions. Son entrée a d'ailleurs coïncidé avec la plus grande domination des Valencians.

Lucas (8) : On a craint le pire lorsqu'il s'est retourné la cheville dès le début du match (2e). Mais la suite a rassuré tout le monde. Tranchant sur son côté droit, avec des accélérations flugurantes (22, 27e, 39e), il a allumé le poteau de Guaita sur une frappe des 25 mètres (9e), avant d'être heureux sur une tentative dévissée (26e), puis une autre cadrée mais sans danger en bout de course (27e). Son action phare restera celle où il réalise un beau débordement, où il efface Guardado d'un crochet fatal, avant d'envoyer un centre décisif pour Pastore (42e). Remplacé par Chantôme (53e), poste pour poste côté droit. Une entrée énergique et précieuse dans l'activité défensive. Il contre une bonne frappe de Tino Costa (56e), signe ensuite une bonne interception (71e), avant d'inscrire un but injustement refusé pour un hors-jeu imaginaire (72e), après une astucieuse talonnade pour Ibrahimovic sur l'action.

Reste de l'équipe :
Sirigu (7) : Il a été impeccable de bout en bout en repousse sous sa barre une tête en cloche de Valdez (52e), puis en étant vigilant sur un centre de Feghouli (67e), et un coup franc plongeant de Tino Costa (86e). Impuissant sur le but de Rami (90e).

Jallet (6) : Pas une soirée tout à fait réussie pour le capitaine parisien, auteur d'un bon tacle glissé (18e) puis de beaux sauvetages (21e, 46e). Mais ses mauvaises relances (20e, 46e, 54e), ainsi que quelques erreurs de déconcentration gâchent sa prestation d'ensemble.

Alex (6.5) : Deux bonnes interventions (19e, 54e) puis plus en difficulté après l'heure de jeu en oubliant Soldado dans son dos (61e) puis en laissant filer Valdez se présenter face à Sirigu (76e). Une autre erreur d'appréciation (80e) a participé à sa fin de partie compliquée.

Sakho (7.5) : Récent papa, le défenseur parisien n'a pas paru perturbé, loin de là. Il a signé d'entrée deux très bons retours devant le poison Soldado sur des centres de Guardado (11e, 23e), puis devant Feghouli (15e). A également ressorti deux ballons chauds (40e, 69e).

Maxwell (7) : Dans la lignée de ce qu'il fait depuis plusieurs mois, le latéral gauche a fait parler son expérience en étant régulièrement bien place pour couper la route à Feghouli et Joao Pereira. Seule déception, ses coups de pieds arrêtés, assez mal tirés.

Verratti (7.5) : Avec son compère Matuidi, le milieu italien a formé un duo impressionnant pour leur jeune âge. Un demi-point en moins pour lui car il a encore été averti, un peu bêtement suite à une altercation avec Joao Pereira (31e). Il manquera ainsi le match retour. Mais au-delà de ce fait fâcheux, il a livré un match impressionnant avec de bonnes interceptions (9e, 26e, 30e, 68e), mais aussi de très bonnes ouvertures pour Ibrahimovic (26e) et Lavezzi (63e). Il s'est évertué à jouer plus simple, ce qui a rendu son jeu logiquement plus efficace.

Matuidi (8) : Toujours aussi infatigable, il a couvert un terrain immense et fut donc un excellent complément à Verratti. Hormis une mauvais relance qui aurait pu couter cher (17e), il a lui aussi été présent au niveau de la récupération (42e, 66e) et a même été auteur d'un très bon renversement de jeu qui amène une grosse occasion parisienne (72e).

Pastore (7.5) : L'homme le plus décisif si on se fie aux chiffres. A l'origine du premier but, en servant de relais à Lavezzi (10e), il est à la réception du bon travail de Lucas pour inscrire le deuxième (42e). Quelques pertes de balle au départ (5e, 21e) mais il s'est mis dans le ton au fur-et-à-mesure en combinant souvent avec Lavezzi. Ses déplacements de la gauche vers l'axe ont bien gêné Valence au milieu. Remplacé par Armand (88e).

Ibrahimovic (6) : S'est replié bas mais a été utile pour ressortir les ballons sur les contres. Son gabarit a gêné les Valencians entre les lignes et rien que sa présence a permis à ses partenaires de bénéficier de plus de libertés. Mais il a encore manqué plusieurs occasions. Trois frappes repoussées par Guaita : une puissante de la gauche de la surface (61e), deux autres sur des piqués à bout portant (66e, 72e). Auteur également d'un coup franc largement au-dessus (74e), il a été sévèrement expulsé pour une semelle (90e+2). Il manquera le retour mais également sans doute un éventuel quart de finale aller...

Ancelotti (7) : Voilà tout le fruit du travail du technicien italien depuis son arrivée. La rigueur tactique qu'il a su amener à cette équipe a permis de livrer le match le plus convaincant de cette saison. Préservant Lucas, touché en début de partie, il a toutefois cette mauvaise manie de changer de latéral en fin de match. Et l'équipe a été souvent pénalisée...
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