L1 PSG : OM : L'heureux outsider

Des statistiques assez faibles
3ème du championnat, l'OM compte 7 défaites après 25 journées et ne comptabilise que la 10ème attaque et la 7ème défense. Avec une différence de buts de +3 qui fait tâche par rapport à celle de Paris (+31) ou Lyon (+19), le club phocéen peine à faire le poids au niveau des chiffres. Les principales raisons ? Les 11 victoires enregistrées par un seul but d'écart en championnat ainsi que les lourdes défaites concédées à Valenciennes (4-1) et face à Lyon (1-4) et Lorient (0-3). Un parcours loin d'être constant pour une équipe qui interroge toujours autant sur sa capacité à rester dans le trio de tête...

Mais les autres ne suivent pas
Il faut dire que le manque d'opportunisme des poursuivants immédiats permet à Marseille de s'installer plus que jamais sur ce podium. Nice, Saint-Etienne, Rennes ou Bordeaux : autant de clubs qui ont connu leur période difficile et n'ont pu rattraper le club phocéen. Malgré une qualité de jeu inexistante, les Marseillais peuvent donc dormir sur leurs deux oreilles et attendre des éclairs de Gignac ou même de Rod Fanni, comme on a pu l'apercevoir face à Valenciennes samedi dernier (1-0), pour empocher les trois points.

Un adversaire à prendre toujours au sérieux
L'OM joue mal mais restera toujours un poison pour le PSG. Souvent, l'histoire des PSG-OM n'a pas forcément tourné en faveur de l'équipe la plus en forme du moment. On pourrait prendre pour exemple le match de novembre 2011 où Paris s'était incliné lourdement au Vélodrome (3-0) alors que les Olympiens sortaient de plusieurs défaites ou l'épisode de mars 2009 lorsqu'un PSG tout proche d'une place de leader et sortant de plusieurs victoires consécutives en championnat avait été battu au Parc (1-3) par un OM plus conquérant et qui avait fini très fort le championnat en échouant de peu pour accrocher le titre à Bordeaux.

La méfiance sera donc encore de mise dimanche soir pour un match à la saveur toujours particulière. Pas d'arrogance mal placée, ce serait tomber dans un piège dont a souvent été coutumier le camp d'en face (voir la finale de Coupe de France en 2006)...