Publié le 11 Avril 2013 à 12h46 par Ted75
Des regrets éternels... Sur une double confrontation en quart de finale de Ligue des Champions, Paris a rivalisé avec la meilleure équipe du monde, le Barça. Difficile d'y croire. Pourtant éliminés, au bénéfice des buts marqués à l'extérieur par les Blaugrana, les Parisiens ont gagné en crédibilité sur la scène européenne. Une de ses éliminations constructrices pour l'avenir.
Homme du match :
Pastore (7.5) : Il aurait pu entrer dans l'histoire du club parisien si son but du gauche, à la suite d'un beau une-deux avec Ibrahimovic (50e), avait été celui de la qualification parisienne. D'abord à gauche, il s'est vite positionné dans l'axe pour se transformer en véritable meneur de jeu et accompagner Motta et Verratti. Très appliqué dans ses passes, ses mouvements ont gêné le milieu barcelonais. a bougé pour mener le jeu parisien. Dommage qu'il rate la balle de break en ouvrant trop son pied, encore servi par Ibrahimovic (58e), puis en croisant trop sa frappe (67e). Actif dans son repli. Qu'il est beau à voir jouer quand il est comme ça...
Reste de l'équipe :
Sirigu (6) : Boxant avec vigilance un centre de Pedro (21e), il repousse ensuite une frappe d'Iniesta (65e), avant de s'incliner, un peu court, sur une frappe puissante de Pedro (71e). Preuve que le collectif parisien s'est bien comporté, il a finalement été peu sollicité.
Jallet (5) : Une erreur de relance dès l'entame (1e) a mal lancé son match. Il a souffert tout au long du match face à Iniesta et consorts. Débordé par Alba (47e), il n'est pas assez prompt pour sortir devant Pedro sur le but du Barça (71e). Encore dépassé par Iniesta sur une sublime action du génie barcelonais (87e) avant sa sortie, remplacé par Van der Wiel (88e).
Alex (7) : Présent sur tous les points chauds, le "Tank" a réalisé un gros match. Impérial dans les airs, il oblige notamment Valdès à une superbe parade sur sa tête, même si l'action a été annihilée par un hors-jeu passif de Lavezzi (29e). Très bon dans la lecture du jeu, il effectue un gros retour devant Iniesta dans la surface (64e). A fini devant.
Thiago Silva (7) : Dans la lignée de ce qu'il a montré à l'aller même si une glissade sur un coup franc joué près de sa surface aurait pu couter cher (5e). Parmi ses gestes de qualité, un modèle de transversale pour Jallet (14e), une bonne intervention dans la surface (15e), une autre interception salvatrice (63e), et un calme imperturbable. Averti pour un tacle irrégulier sur Messi (86e), il manquera le premier match de Ligue des Champions la saison prochaine.
Maxwell (6) : Vigilant face au vif Pedro, il a surtout réalisé une seconde période de qualité en étant au contre face à la frappe de Piqué dans la surface (65e), puis auteur d'une interception devant Messi (65e), d'un beau sauvetage (75e) et d'une belle interception pour couper la route à Dani Alves (90e+1).
Verratti (7.5) : A son âge, quel baptême de feu au Camp Nou ! Sa première faute d'entrée (1e) aurait pu le déstabiliser mais que nenni. Il s'est bien repris, complémentaire de son compère Motta. La pression semble le transcender et il a signé deux belles louches sous la pression adverse (28e, 55e). Sa belle relance est à l'origine du but parisien (50e). Bon dans les interceptions, il a même récupéré un ballon important dans les pieds d'iniesta (70e). A cédé sa place à Beckham (83e).
Motta (7) : On le pensait à court de rythme et de forme après son long retour de blessure mais il a livré lui aussi une grosse prestation dans l'entrejeu, sans doute à l'origine du bon comportement global de l'équipe. Il a participé aux bonnes sorties de balle du PSG grâce à son calme à la relance. Un match de taulier.
Lucas (6.5) : Le Brésilien a montré tout son talent en première période avec de grosses accélérations (13e, 42e, 48e) qui ont mis en danger le Barça. Il s'est procuré quelques occasions : une frappe rasante qui a obligé Valdès à se coucher (14e), une autre trop enlevée (19e), et surtout un coup de tête bien repoussé par le portier adverse (28e). A un peu disparu après la pause, hormis un coup franc cadré (60e).
Lavezzi (4.5) : Il s'essouffle depuis quelques semaines. Trop imprécis techniquement, à l'image de sa mauvaise conduite de balle qui gâche une belle situation (4e), d'une remise trop profonde (20e), ou d'un décalage manqué lors d'un contre (65e). Il a frappé trois fois au but : une tentative enroulée sans danger (2e), une frappe trop enlevée (15e), et un autre essai du bout du pied repoussé par Valdès (24e), Remplacé par Gameiro (81e), qui s'est signalé d'entrée par une frappe trop enroulée (82e).
Ibrahimovic (7) : Il a eu un rôle de passeur plus que buteur dans ce match. Avec de très bons services pour Lavezzi (24e), Lucas (28e), et évidemment Pastore sur le but (50e), sa 7ème en Ligue des Champions ! Il aurait pu en distribuer une 8ème sans le loupé de Pastore un peu plus tard (58e). Sa seule occasion, il se l'est procurée dans le temps additionnel avec une tête cadrée mais sans souci pour Valdès (90e+3).
Ancelotti (8) : Voilà pourquoi le technicien italien est venu dans la capitale. Pour conduire cette équipe dans les grands rendez-vous. Et il l'a fait avec brio lors de cette confrontation aller-retour. Il a amené cette rigueur tactique et cette compétitivité au plus haut niveau. Comment peut-on critiquer son travail désormais ? On pourrait seulement lui reprocher ses changements tardifs mais il ne voulait sans doute pas chambouler équilibre de l'équipe qui était bien en place.
