Homme du match :
T. Motta (7) : Après un premier acte vraiment médiocre, où il a manqué deux relances qui ont amené des situations dangereuses (15e, 28e) et multiplié les mauvais choix, l'Italo-Brésilien s'est bien repris après la pause. Alternant entre une position axiale et légèrement excentrée à droite au cœur de l'entrejeu, le milieu parisien a su jouer dans le bon tempo et inscrit un doublé de la tête sur corner (68e, 73e). Avant de frapper le corner du quatrième but signé Marquinhos (86e).
Reste de l'équipe :
Sirigu (6) : Il a vécu un début de match étouffant. Avec une frappe de Weiss sur sa barre (1e), une autre de Fuster sur son poteau (15e), et un but sur lequel il ne peut rien (25e). Il a, par ailleurs, bien capté au sol une frappe de Siovas (16e), puis une autre de Fuster (27e).
Van der Wiel (4) : C'est vraiment un poste-maillon faible dans cette équipe. Que ce soit Jallet ou Van der Wiel, personne ne s'impose et ne rassure. Le Néerlandais est beaucoup monté dans son couloir droit mais son apport reste insuffisant avec beaucoup de mauvais centres. Il n'est, de plus, pas rassurant dans les duels. A son actif, une frappe repoussée par le portier de l'Olympiakos (65e).
T. Silva (6) : Ce n'est pas encore du grand Thiago Silva. Le symbole en a surement été cette action de Weiss, sur le but grec, où il se fait bien enrhumer par le double-contact dy Slovaque (25e). Par ailleurs, il a sauvé un ballon chaud (15e), et tenté de ramener du calme après la pause, notamment auprès de son compatriote Marquinhos.
Marquinhos (6) : Pas à l'aise à gauche de Silva, il a mis du temps à prendre ses marques. Il se prend un petit pont par Weiss sur le but de l'Olympiakos (25e), et a connu quelques soucis logiques de réglage avec Silva. Il a toutefois marqué son premier but pour son premier match, de la tête sur corner (86e).
Maxwell (6) : Le latéral a été sobre, même s'il est un peu fautif en laissant Weiss déborder sur son côté avant son but. Il a envoyé auparavant un très bon ballon envoyé vers Cavani (5e), et a fini par se muer en passeur décisif pour l'Uruguayen (19e). Il a, cependant, manqué de soutien devant lui avec les dézonages "d'El Matador". L'entrée de Lavezzi lui a, ainsi, facilité la tâche dans son couloir.
Verratti (4) : Un match sans pour l'international italien, qui a multiplié les mauvaises relances (1e, 16e, 24e, 41e). Et quand il s'est trouvé en bonne position offensive, il a trop tergiversé (48e, 55e). Remplacé par Rabiot (79e).
Matuidi (6.5) : Quelques pertes de balle en début de partie mais il s'est bien rattrapé avec de bons jaillissements au milieu de terrain. C'est lui qui a conduit le pressing parisien.
Lucas (4) : Touché au dos (10e), il n'a jamais semblé récupérer et a raté sa première période avec seulement 17 ballons touchés, un chiffre insignifiant. Remplacé à la pause par Lavezzi (7), beaucoup plus actif. Entré à droite, "El Pocho" a fini à gauche en percutant beaucoup balle au pied. Une très bonne entrée de l'Argentin qui a su distribuer deux corners décisifs pour Motta (68e, 73e). Il a fini sa prestation par une frappe au-dessus (90e+2).
Cavani (5.5) : Du gâchis sur un côté. Eloigné de la zone de vérité, l'Uruguayen a beaucoup couru dans le vide. Cela ne l'a pas empêché de marquer un but de renard (19e), et de solliciter Roberto sur deux frappes flottantes (59e, 76e). Remplacé par Ménez (90e).
Ibrahimovic (4) : Sa seule belle action du match se résume à sa bonne inspiration pour lancer Maxwell sur le premier but parisien (19e). Nonchalant, pas concerné, le Suédois a par ailleurs connu beaucoup de déchet dans les transmissions. Pour couronner le tout, il provoque un penalty qu'il rate, avant de buter dans la foulée sur le portier espagnol de l'Olympiakos (82e).
Blanc : Il a une nouvelle fois reconduit un 4-3-3 qui a paru moins compact qu'à Bordeaux. Son problème réside dans l'association entre Ibrahimovic et Cavani, qui n'ont pas montré une entente évidente mardi soir. Le milieu a aussi été moins performant que vendredi dernier, en ressortant moins bien le ballon de derrière. Blanc a effectué des changements judicieux, avec l'apport de Lavezzi, qui a fait du bien en seconde période.