Monaco et Valenciennes : deux matches bien différents
Ibrahimovic n'en fait qu'à sa tête
Son cas divise bon nombre d'observateurs. Ibrahimovic est pourtant impliqué dans 8 des 14 buts du PSG toutes compétitions confondues (2 buts, 4 passes décisives et 2 services déterminants dans les buts inscrits à Nantes et Olympiakos). Seulement, sa nonchalance et sa propension à dézoner sans cesse font qu'il peut agacer. Après avoir bien respecté sa zone et livré une partie assez complète face à Monaco, il est un peu retombé dans les travers dans le Nord en s'excentrant parfois à gauche. Ce qui n'était pas dans ses habitudes auparavant (voir schémas ci-dessous, Monaco à gauche, Valenciennes à droite. Ses ballons les plus touchés étant symbolisés par les points rouges). Peut-être une volonté de laisser l'axe à Cavani. Mais si le Suédois a adressé une passe décisive à l'Uruguayen, l'entente entre les deux hommes ne parait pas encore évidente (8 passes entre eux face à Monaco, 6 à Valenciennes). Lavezzi ayant trouvé sa place à gauche, c'est un des principaux soucis pour Blanc.
Verratti ce taulier
Heureusement pour Paris que Marco Verratti a livré d'excellentes prestations cette semaine. Car l'absence de Thiago Silva a causé un souci dans les sorties de balle de derrière. Depuis l'ère Ancelotti, que Blanc a voulu prolonger, Paris aime bien construire dès sa défense. Mais le manque d'assurance de Marquinhos et de Camara a impliqué beaucoup de passes en retrait vers Sirigu, qui n'a pas vraiment un jeu au pied très rassurant. La présence de l'Italien, assez proche de sa charnière, a donc permis de bénéficier d'une solution efficace pour ressortir proprement les ballons. Même s'il a été bien seul à Valenciennes pour tenter de lancer les offensives. Même plus haut, comme face à Monaco, l'ancien joueur de Pescara a su varier sa palette et s'est transformé quasiment en meneur de jeu. Pas vraiment titulaire aux yeux de Laurent Blanc au mois d'aout, l'international italien a sans doute gagné des points ces derniers jours...
Un calendrier compliqué
Paris va entamer une semaine difficile à partir de samedi. A commencer par la réception de Toulouse qu'il ne faudra pas négliger. Avec son 3-5-2 difficilement lisible, le TFC est une équipe compliquée à manœuvrer. Saint-Etienne et Lorient, deux équipes joueuses, l'ont appris à leurs dépens en s'inclinant face aux partenaires de Clément Chantôme. Paris devra donc varier au maximum ses offensives en privilégiant le jeu sur les ailes, tant l'axe sera sans doute bouché.
Ce sera la première étape d'une semaine à trois matches. Et les deux autres ne seront pas de tout repos. La réception de Benfica mercredi prochain, et le déplacement au Vélodrome le dimanche 6 octobre serviront ainsi à jauger encore le potentiel de ce PSG-là. Deux des rendez-vous les plus importants de cette fin d'année 2013. Histoire de savoir si sans son capitaine, le PSG peut éviter, déjà, ses premières désillusions et rester invaincu, le club de la capitale n'ayant plus perdu depuis presque 7 mois toutes compétitions confondues ! (dernier revers à Reims le 2 mars dernier, 1-0).