"Comment a-t-on battu le PSG ? Par accident ! On s'est dit que s'il y avait une chance sur dix, ou sur vingt ou sur trente, on essaierait de la jouer, a expliqué l'entraineur de Montpellier. Nous avions aligné quatre joueurs offensifs et décidé de ne pas jouer dans nos vingt-cinq derniers mètres. Ou du moins, le moins souvent possible, parce qu'après, contre une équipe aussi forte, décider des choses, ce ne serait pas seulement prétentieux, mais de la folie. Contre le PSG, 90 % du temps, tu fais ce que tu peux, pas ce que tu veux. Mais attention, on ne peut pas comparer l'OM, Montpellier et Évian Thonon-Gaillard. Si tous les joueurs de l'OM sont au top de leur forme et de leur niveau, ils peuvent battre n'importe qui. Ce qui n'est pas le cas de Montpellier ou d'ETG. Sur un match, ils peuvent rivaliser avec le PSG. Pas sur 38 matches, car personne ne peut rivaliser, mais sur un, oui !" a déclaré Rolland Courbis dans les colonnes de La Provence.