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C1 PSG : Chelsea : Paris doit-il se méfier ?

Publié le 31 Mars 2014 à 13h27 par Ted75
A deux jours de son quart de finale aller de Ligue des champions face à Chelsea, le PSG part avec certaines certitudes dans son jeu. Mais le club de la capitale ne part pas favori de sa double-confrontation à venir. Car Chelsea possède beaucoup d'arguments dont il faudra se méfier...

Une qualité de jeu qui fait l'unanimité


Cette saison, Paris est loué pour sa qualité de jeu. Contrairement à l'exercice précédent, qui le voyait surtout briller par la qualité de son bloc et de ses attaques rapides, le club parisien impose son jeu, imprime son rythme, domine à la régulière ses différents adversaires. Et Laurent Blanc n'est pas étranger à ce changement de philosophie. Au départ, le champion du Monde a pourtant voulu conserver le 4-4-2 d'Ancelotti. Mais au bout de deux matches de championnat, il a rapidement revu ses plans. A Nantes, fin aout, il a ainsi réorganisé l'équipe dans un 4-3-3 plus compact. Avec un trio Matuidi-Motta-Verratti complémentaire dans l'entrejeu et véritable force du système parisien.

L'activité de Matuidi, la vista de Motta, les percées de Verratti : le profil des trois hommes a donné de la vie au jeu du PSG. Mais il convient d'ajouter également l'apport des latéraux Maxwell et Van der Wiel, ainsi que du trio offensif. Lavezzi, Ibrahimovic et Cavani se sont dégagés en tant que titulaires et là aussi apparaissent complémentaires. Le Suédois redescend même régulièrement pour apporter des solutions au milieu de terrain. Pour combiner, relayer, et également semer le trouble chez l'adversaire par ses dézonages imprévisibles. Cela laisse ainsi toute latitude à Cavani pour glisser dans la profondeur et profiter de la qualité de passe de son compère. Quant à Lavezzi, son engagement sans faille permet de rendre le pressing efficace. Une amélioration de la récupération du ballon que Blanc a d'ailleurs noté dernièrement.

La référence ? Benfica


C'est l'entraîneur parisien qui l'a indiqué la semaine dernière : pour lui, son match référence remonte à la réception de Benfica le 2 octobre dernier (3-0). Surtout la première période. Les Parisiens avaient baladé le club lisboète et livré 45 minutes de qualité. Avec trois buts provenant d'actions souvent concrétisées cette saison : la fameuse connexion Van der Wiel-Ibrahimovic, et deux autres réalisations survenues à la suite de coups de pieds arrêtés. Voilà également la patte Blanc : cette force nouvelle sur les phases arrêtées. Un atout non négligeable au plus haut niveau européen. Mais depuis janvier, les bons matches du club parisien se comptent sur les doigts d'une main. Car Paris a surtout été préoccupé par "gérer" dans ces trois premiers mois de l'année. En vue de la Ligue des champions...

Conscient de la marge dont il dispose, il ne force pas son talent et se réserve pour les grands rendez-vous. Comme l'a démontré sa prestation complète du côté de Leverkusen, lors du 8ème de finale aller de C1 (0-4). Un espoir pour espérer voir cette équipe de nouveau imposer son style et retrouver son jeu face aux Blues...

L'expérience du côté de Chelsea


Mais le Chelsea de Mourinho apparaît comme une grande menace. Pas citée parmi les favoris cette saison, cette équipe comporte pourtant beaucoup de qualités. C'est bien simple : cette saison, en championnat, les Londoniens ne sont jamais passés à côté d'un gros match. Ils sont ainsi restés invaincus face à Manchester United (nul 0-0 à Old Trafford, victoire 3-1 à Stamford Bridge), Manchester City (victoires 2-1 à l'aller et 1-0 au retour à l'Etihad Stadium), Arsenal (nul 0-0 à l'Emirates, victoire écrasante 4-0 au retour) ou encore Liverpool (victoire 2-1 à domicile). Ils ont même rivalisé avec le Bayern Munich en Supercoupe d'Europe en aout dernier, ne perdant qu'aux tirs au but (2-2, 4-5). C'est dire la capacité de ce groupe à se montrer à la hauteur de l'événement. Contrairement à Paris, qui n'a pas gagné le moindre match cette saison face à ses deux poursuivants directs (Monaco et Lille).

Connu pour sa capacité à transcender ses troupes, José Mourinho est évidemment le gros atout de cette équipe. Mais il n'est pas le seul. Les cadres tels Cech, Terry, Lampard, ou encore Eto'o sont peut-être vieillissants mais répondent toujours présents. Ils possèdent cette expérience au moment même où résonne la musique de la Ligue des champions. Et ils ont surtout remporté la compétition en 2012, après avoir échoué en demi-finale, pour certains, en 2004, 2005, 2007, 2009 et même en finale en 2008. Une régularité impressionnante. Et non négligeable, alors qu'en comparaison, Maxwell (FC Barcelone, 2011) et Thiago Motta (Inter Milan, 2010) sont les seuls à avoir glané cette C1. Chelsea a donc ce vécu collectif qui fait souvent la différence à ce niveau...

Que faire alors ?


Les individualités parisiennes devront donc briller. Par leurs qualités techniques, mais surtout par la précision de leurs enchaînements. Car la moindre perte de balle peut se payer cash face à la qualité de contres des Blues. Demandez à Arsenal, victime des Blues il y a dix jours en encaissant six buts... C'est donc à une véritable opposition de styles que l'on risque d'assister dans ce quart de finale. A la possession de balle prônée par Blanc, Mourinho opposera un bloc à mi-distance avec cette volonté de jaillir vite vers le but de Sirigu. Et avec les percées d'Hazard, Oscar, Willian ou encore Schürrle, cela peut faire mal. Sans oublier la capacité de David Luiz ou Ramires à harceler le milieu adverse et à gratter des ballons précieux dans l'entrejeu...

Tout pour faire peur.... A Ibrahimovic et consorts de hausser leur niveau. Car mercredi, c'est l'heure de vérité pour le PSG.
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