L'homme du match
> Ibrahimovic : (7,5) Entré sur le terrain avec beaucoup de détermination dans le regard, ses premières interventions ont confirmé sa motivation à remporter le trophée du jour. Sa bonne entente avec Pastore et Bahebeck, notamment, a créé des mouvements semant la panique dans le camp adverse. Sa puissance et sa précision lui ont rapidement permis d'ouvrir le score. Il marque son deuxième but sur penalty, d'un tir placé dans le petit filet gauche. Alternant une position en pointe et un rôle de meneur de jeu, le capitaine parisien a encore une fois été décisif. Indispensable.
Le reste de l'équipe
> Sirigu : (6) Peu sollicité, le portier italien est apparu concentré lorsqu'il a du intervenir. Il se montre décisif sur le penalty de Yatabaré. Arrêt qui évite aux Guingampais de revenir dans le match.
> Van Der Wiel : (6) Le latéral droit parisien a fait son travail. Sérieux dans ses passes et auteurs de quelques centres dangereux, il n'a pas eu à beaucoup s'employer au niveau défensif pour contenir les quelques rares offensives bretonnes. Un joli duel avec Aurier se prépare pour distinguer le titulaire du poste.
> Camara : (5,5) Lui aussi a passé une soirée plutôt calme. Son expérience du placement lui a permis de contrer les rares incursions adverses. Une petite hésitation en début de partie sans grande conséquence.
> Marquinhos : (6) Son intervention de la tête en début de match a donné le ton. Motivé et concentré, le jeune brésilien n'a commis aucun impair. Ses interventions ont été propres. Il ne paraît pas fautif sur le penalty sifflé. Il a facilement contenu les attaquants guingampais.
> Digne : (5) Moins sollicité que son homologue du côté droit, l'international français est resté assez discret. Que ce soit défensivement ou offensivement, l'arrière gauche n'a pris aucun risque. Il aurait pourtant eu la place de porter davantage le ballon. La présence de Pastore devant lui l'a peut-être poussé à rester davantage en retrait qu'à son habitude.
> Motta : (6) Match tranquille pour le milieu de la Squadra. Jouant devant la défense, il s'est montré juste dans ses transmissions, orientant le jeu vers l'avant ou en retrait pour faire tourner le ballon. Malgré la fatigue et un retour récent à l'entraînement, il s'est montré à son aise dans la récupération.
> Verratti : (6) On a retrouvé le Verratti habituel, alternant des dribbles et des transmissions géniales avec quelques prises de risque inutiles. Ses passes par-dessus la défense adverse restent une arme redoutable et indispensable.
> Pastore : (7) Habituellement sur courant alternatif, l'Argentin a, ce soir, fait un match plein. Encore quelques passes faciles ont été ratées mais sa prestation fut très intéressante. Il est d'ailleurs passeur décisif sur le but d'Ibrahimovic et auteur d'ouvertures dont il a le secret. L'ancien joueur de Palerme s'est montré disponible et dans le rythme faisant même des efforts défensifs. Son entente avec l'attaquant suédois est à noter et demande à être revue. Son placement, un peu plus en retrait, lui permet d'avoir davantage de temps pour voir le jeu et distribuer à bon escient le ballon. Liberté qui semble lui faire défaut quand il joue un cran plus haut. Encourageant. Remplacé par Lucas (86ème).
> Ongenda : (4) Le jeune parisien ne retrouve pas le tranchant des matchs de préparation de l'an passé. Moins virevoltant et moins disponible, il a été plutôt discret. Il a tout de même effectué quelques bons centres, dont celui pour Bahebeck qui provoque le penalty. Remplacé par Cavani à la 61ème qui s'est positionné dans l'axe de l'attaque effectuant quelques appels. Il élève trop sa frappe lors de sa première occasion.
> Bahebeck : (6,5) Occupant le côté gauche de l'attaque, l'international espoir a de nouveau rendu une bonne copie. Disponible, remuant et précis dans ses passes, le jeune attaquant a encore marqué des points. Il provoque le penalty et a tenté quelques frappes de loin. Intéressant. Remplacé par Chantôme à la 74ème.
> Blanc : Quatrième victoire au Trophée des Champions pour l'ancien sélectionneur des Bleus dont deux avec le Paris-Saint-Germain. Fidèle à son 4-3-3, le Cévénol avait choisi d'assurer sans tenter un nouveau schéma tactique. Avec un effectif incomplet et en pleine préparation, aucun risque n'a donc été pris pour ce premier match officiel. La saison ne pouvait pas mieux commencer avec ce nouveau trophée en poche.