Publié le 02 Septembre 2014 à 22h53 par Julien Mondou
Après la lourde défaite subie par son équipe de toujours, celui qu'on appelait le Sphinx pour sa discrétion revient, dans les colonnes du Progrès, sur la faible prestation du 11 stéphanois.
"Après cette défaite, j'ai vraiment très mal dormi. Je suis encore KO. Les images reviennent en permanence. Je veux parler de la ‘boulette' de Stéphane Ruffier, de ce but stupide. Il n'y avait pas de danger, pas de pression. Tout le monde pensait que le ballon allait être maîtrisé. Je ne comprends pas ce qu'il a trafiqué. C'est très curieux. C'est peut-être excessif ce que je vais dire mais j'ai trouvé dans ce geste-là une sorte de suffisance. Le stade était plein. Il y avait le PSG en face. Peut-être a-t-il voulu trop en montrer et c'est ce qui l'a trahi. (...) Jusqu'à cette grosse bêtise, je trouvais, en effet, l'équipe parisienne pas très rassurée, n'osant pas beaucoup de choses. (...) Je crois que ce grave accident a perturbé l'ensemble de l'équipe, son équilibre. Ça a cassé quelque chose. Par la suite, l'équipe s'est montrée très vulnérable et elle a fini par s'effondrer. Ce fut un non-match. (...) En face, Ibrahimovic s'est régalé. On lui a laissé trop d'espaces. On n'a pas su le serrer comme on l'avait souvent fait dans les matches précédents," a commenté, fataliste, l'ancien entraîneur de la grande épopée des Verts (de 72 à 83).