Quantcast

Anciens PSG : Ménez démonte Blanc et Lucas

Publié le 23 Septembre 2014 à 10h36 par Zevius
Anciens  PSG : Ménez démonte Blanc et Lucas
Jérémy Ménez s'est, une énième fois, expliqué sur ses années au PSG et il n'y est pas allé de main morte.

"Pour juger mon passage au PSG, j'aimerais qu'on prenne mon bilan dans son ensemble, qu'on ne s'arrête pas qu'à ma dernière saison, où je me suis fait opérer du dos. Mes deux premières saisons ont été vite oubliées, mais elles ont été loin d'être mauvaises! J'ai souvent été décisif. Toutes compétitions confondues, j'ai du marquer une vingtaine de buts pour une trentaine de passes décisives. Beaucoup de gens ont oublié tout ça. Il faut regarder les chiffres et les statistiques... Le PSG m'a acheté 8M€ à l'AS Roma à l'été 2011. J'ai bien tourné les deux premières saisons, moins bien la dernière, mais j'ai quand même été décisif. Statistiquement, je suis devant pas mal de joueurs. J'ai aussi un peu marqué l'histoire du club avec mon but à Lyon qui validait notre titre de champion en 2013. Par rapport à certains, quand on fait le rapport qualité-prix-statistiques, j'étais pas mal, non? Lucas, ça fait deux ans qu'il est là, il a mis trois buts mais il a couté plus de 40M€. Et il est Brésilien... Aujourd'hui, vaut peut-être mieux être étranger au PSG et surtout bien soigner sa communication... Moi, je suis français et parisien. Je n'ai pas Twitter, ni Instagram pour envoyer des messages ou des belles photos. Je ne fais pas de cinéma sur les réseaux sociaux. Je ne disais pas: “Vive Paris! Allez Paris!” pour faire le beau. Je ne suis pas comme ça mais ça ne voulait pas dire pour autant que je n'aimais pas mon club, loin de là ! Simplement, je ne suis pas un faux ! Beaucoup de joueurs font aujourd'hui leur publicité comme ça pour être appréciés. J'avais besoin de retrouver mon football, des sensations positives. J'avais aussi besoin de me mesurer à une concurrence saine (...) Laurent Blanc m'a surtout aligné sur un côté, au PSG ou quand il était sélectionneur de l'équipe de France. J'ai toujours accepté mais ça m'a joué des tours. On ne m'a jamais évalué à ma vraie place. Ancelotti savait où me faire jouer. Il n'y avait pas de problèmes. Quand Blanc est arrivé, qu'on est passés en 4-3-3, il me voyait davantage sur le côté... Mais il y avait aussi Ibra devant! Il était incontournable et indéboulonnable. Cavani aussi. Le staff milanais m'a redonné cette liberté offensive, celle que j'avais aussi un peu avec Ancelotti au PSG. Quand il est arrivé à Paris, Ancelotti m'a mis en attaque. Il m'a vite cadré. C'est là qu'on a vu la différence. Avec lui, je n'ai joué sur les côtés que pour dépanner.Mon vrai poste, c'est dans l'axe, derrière l'attaquant ou en pointe," a déclaré l'attaquant du Milan AC dans une interview accordée à France Football.

Lire les 00 commentaires
Commentaires