"On peut parler de faute. Mais ça arrive, la preuve. Il n'y a pas que le PSG qui prend des buts dans les dernières secondes. Le problème est qu'on a le syndrome de conserver le score, et on ne fait pas ce qu'il faut pour gagner 1-0. On peut être déçu de se faire rattraper parce que mon équipe a été fébrile. Ce dont nous avions peur est arrivé. Je ne regrette pas d'avoir sorti Javier Pastore. Javier n'en pouvait plus, il était cuit. Il faut être un petit peu au courant de ça. Vous commentez les changements, mais il faut être au courant qu'il était cuit. Faire rentrer quelqu'un de frais nous a apporté du pressing. Nous avons trop reculé. C'est ce qui explique l'égalisation. Cavani ? C'est un marqueur de buts. Quand il ne marque pas, ça pose problème, mais il s'est encore beaucoup sacrifié pour l'équipe. Il reste un joueur qui marquera des buts. L'écart avec la première place ? Marseille le mérite, et ne joue pas la Coupe d'Europe. Nous avons joué notre septième match en vingt-trois jours, ça pèse. Les garçons étaient au bout du rouleau. On veut gagner des matches. Quand on ne gagne pas, on n'est pas heureux. Ce soir, on n'est pas heureux" a déclaré le coach parisien au micro de Canal +.
