"Paris est une très grande équipe, mais qui a deux attitudes différentes entre le championnat et la Ligue des champions. Je ne suis pas inquiet, je suppose que l'entraîneur travaille à trouver un équilibre entre les deux", a déclaré l'Argentin, retraité depuis peu.
Gabi a ensuite défendu un de ses compatriotes, Javier Pastore, qui a connu des difficultés depuis son arrivée à Paris : "C'est normal. Et pas seulement au niveau du football, mais aussi en ce qui concerne la culture, la langue. Le français n'est pas une langue facile. L'être humain n'est pas une machine, il lui faut forcément un temps d'adaptation. On a toujours envie que ce soit le plus rapide possible. L'important pour s'adapter, c'est le club. C'est lui qui doit aider le joueur. Après, quand on commence à parler un peu la langue et à connaître la ville, Paris est un super endroit."
Il s'est également confié sur l'Olympique de Marseille et Marcelo Bielsa, qu'il aurait pu rejoindre, avant d'évoquer le match entre ses deux anciens clubs : "Oui mais j'ai finalement dit non pour des raisons personnelles. C'est une fierté qu'il ait pensé à moi. J'aurais vraiment souhaité pouvoir travailler dans un club dans lequel tout s'est toujours très bien passé pour moi [...] Je n'ai pas changé d'avis depuis la fin de ma carrière de joueur, c'est le match le plus attendu en France, une opposition entre deux villes qui connaissent le football et qui le vivent avec beaucoup de passion. Ça va être un grand match, cette année les deux équipes ont les moyens de remettre le football français tout en haut."