Publié le 23 Octobre 2014 à 08h33 par Loic Uhmann
Critiqué depuis de nombreux mois, le cas Edinson Cavani ne cesse d'alimenter les débats. Auteur d'un but - et d'une expulsion malheureuse - contre Lens, l'Uruguayen a récidivé en Ligue des Champions face à Nicosie. De quoi lancer Bruno Roger-Petit dans un bouquet d'éloges envers l'attaquant, qu'il semble préférer à Zlatan Ibrahimovic.
"Sans Cavani, le PSG ne serait plus le PSG. Sans Cavani, le PSG ne serait pas revenu victorieux de Nicosie. Sans Cavani, le PSG serait un club français dans la tradition des clubs français, incapable de l'emporter, après un mauvais match, contre un adversaire compliqué à manœuvrer. Sans Cavani, le PSG serait nu. Sans Cavani, Laurent Blanc serait aujourd'hui, encore davantage, sur la sellette. La leçon de ce Apoel-PSG tient en un seul nom. Cavani. En une action, en un but, 'El Matador' a démontré ce qui fait sa valeur ajoutée : marquer des buts qui n'ont pas de prix. Quel démenti cinglant pour tous ceux qui, depuis des semaines, déclinent à l'envi l'oraison funèbre de l'attaquant parisien... Là où Ibrahimovic fait gagner des matches à Paris, Cavani peut faire gagner des titres. A Nicosie, Cavani a marqué un but comme on les aime chez cette trempe de buteur. A la Gerd Müller. A la Van Nistelrooy. Un but arraché. Un but de conquête. Un but de guerrier. Un but animal. Un but darwinien. De Cavani, on attend rien d'autre. Des buts. A n'importe quel prix. Par n'importe quel moyen. Le reste, c'est de la poésie superfétatoire. Et tant pis pour les puristes, qui dénoncent ce PSG qui a si mal joué, sans voir que l'essentiel n'est pas là. L'essentiel, c'est de marquer. L'Uruguayen est capable de marquer des buts importants et déterminants, là où, le plus souvent, le Suédois ne marque que des buts de gala. Voilà pourquoi bien des amateurs de football défendent, envers et contre tout, Cavani. Car il n'est pas seulement spectacle, show et marketing comme l'est trop souvent Ibrahimovic", a écrit le journaliste sur son blog.
