"Si vous pensez que vous pouvez changer un joueur radicalement, c'est que vous vous attribuez un rôle trop important. Le faire progresser, oui. Le métamorphoser, non. Si vous n'en aviez qu'un... Mais vous en avez 25 ou 26 et chacun d'eux a besoin de chaleur et d'affectif, c'est dans la nature humaine. Dans un groupe de 25, tous veulent jouer. Une douzaine est sure de jouer, de par leurs qualités et leur statut. Cinq ou six savent qu'ils doivent progresser. Restent quatre ou cinq qui ne sont pas satisfaits de leur temps de jeu. Il faut être très attentif à ceux-là, faire en sorte que, à défaut d'être avec vous, ils ne soient pas contre vous. La fonction première d'un entraîneur, c'est d'amener ses joueurs à la gagne. On ne vit pas dans un monde parfait, ce sont des adultes, il faut qu'ils soient performants. Sur le papier, ils sont tous d'accord. Puis quelques-uns vous lâchent, parfois très vite, parce que leur projet individuel passe devant le projet collectif. Ce fut le cas lors de l'Euro 2012," a déclaré l'actuel entraîneur du PSG sur L'Equipe Magazine.