Tombé dans un groupe homogène, la Côte d'Ivoire devra tout de suite répondre présent, à l'image du PSG cette saison en Ligue des Champions : "On retrouve nos amis camerounais... (sourires). Mais la Guinée et le Mali sont deux adversaires redoutables. On ne pouvait pas rêver mieux car cela va nous permettre de rentrer tout de suite dans cette compétition très importante pour nous. Le premier objectif est d'abord de sortir de ce groupe", a clamé l'Ivoirien.
"Non, aujourd'hui, la Côte d'Ivoire ne fait pas partie des favoris. Il faut se souvenir qu'on n'a pas dominé que la qualification a été difficile. C'est peut-être mieux car à chaque fois qu'on nous voyait favoris, on n'a pas su gérer cette pression et passer le cap. On était toujours dans le dernier carré sans réussir à gagner. C'est peut-être mieux d'avancer un peu masqué pour créer la surprise [...] Le groupe est de qualité mais il n'y a pas que cela qui compte. L'état d'esprit sera important. On sait qu'on a une équipe pour aller au bout mais il faudra être très sérieux et vouloir consentir des efforts tous ensemble", prévient Aurier, qui se souvient sans doute des désillusions en finale de la CAN 2006 et 2012.
"Si on regarde bien, la star de l'équipe c'est lui. Il est le seul à avoir gagné cette fameuse CAN (en 2012 avec la Zambie). Il nous apporte son humilité. Il a nous a battus comme adversaire et il pourrait arriver en assurant qu'il est le boss mais non, il reste lui même. Il nous fait progresser. Avec lui, on se sent bien."
"C'est ma première CAN, je ne vais pas m'en priver. La sélection m'a aussi permis à un moment donné de revenir à mon niveau et d'être à 100% aujourd'hui. C'est bien sur difficile de laisser le PSG mais c'est la vie. Je suis ravi de participer à cette compétition", a-t-il confié.
