Sur le principe fair-play financier, le vice-président du Barça est entièrement d'accord avec le président de l'UEFA Michel Platini : "Nous sommes totalement pour. Cela rend les clubs plus responsables. Quand tu es stable, tu peux commencer à faire des bénéfices et donc investir. Un autre débat consisterait à savoir si un jour le football européen mettra une limite aux dépenses. Ce serait encore plus égal."
Avant d'évoquer le cas du Paris Saint-Germain : "Le PSG doit se montrer patient. Il n'est pas possible de réussir en trois ans ce que d'autres ont fait en quarante. Le Barça a mis plus de dix ans à se restructurer. Aujourd'hui, il est le deuxième club le plus riche du monde, tout sport confondu (...) En regardant les modèles vertueux existants, le PSG pourra devenir extrêmement compétitif dans les cinq ans. Le temps de se structurer. Comment ? Ce qu'il fait déjà : investir dans la formation comme on l'a fait avec Messi, agrandir le stade, générer plus de recettes aux guichets, améliorer l'accueil ou construite plus de loges VIP. Mais cela prend du temps. Si j'étais milliardaire, je ne pourrais pas aller en France et concurrencer tout de suite Bouygues Télécom ou Total," a déclaré Javier Faus.