Publié le 09 Février 2015 à 11h11 par Julien Mondou
Sur RMC Sport, Daniel Riolo partage son analyse après la rencontre opposant l'Olympique Lyonnais au Paris-Saint-Germain.
"Le PSG pouvait-il se manquer au moment d'enfin devenir leader de L1 ? Sur un gros match, avec l'occasion d'envoyer un message fort, le PSG pouvait-il ne pas gagner ? Le début de match indique que non. Paris livre un match sérieux, appliqué. L'OL semble avoir peur, défend bas et attend. Je m'attendais à une vraie agressivité lyonnaise, ce n'est pas le cas. Le PSG déroule et se crée deux énormes occasions par Cavani et David Luiz. Et puis comme souvent, le PSG transforme sa maîtrise en train-train. L'OL monte d'un cran et joue enfin. Collectivement, il devient de plus en plus cohérent tandis que le PSG se délite. Ibra plein de nonchalance perd un ballon que l'OL exploite bien jusqu'au but. Sur l'action la petite passe de Fékir est remarquable."
"Le PSG joue dorénavant arrêté. Motta est lent, Lucas ne tente rien et comme trop souvent, Matuidi est trop haut ! Les lignes sont espacées et le jeu du PSG ne ressemble plus à rien. Une habitude cette saison. En étant sérieux, agressif, en jouant simple et juste, l'OL est bien dans son match. Le PSG termine piteusement la première période. L'OL compte alors 7 points d'avance au classement. Paris reprend bien. La possession est nette, mais le jeu toujours aussi lent. Ibra se crée deux grosses occasions mais fait briller l'excellent Lopes. Paris joue plus haut, mieux, l'OL défend. L'OL s'en remet à son gardien. Cavani rate des occasions folles. La domination du PSG est évidente, mais l'inefficacité offensive est quasi effrayante. L'OL ne tient plus un ballon, mais le résultat, lui, tient. La carence offensive du PSG devient un gag quand Lopes détourne un penalty d'Ibra. Heureusement pour Paris, l'arbitre refait tirer le péno. 1/1. Après une telle domination, cette égalisation est un minimum. Le sentiment d'injustice anime Lyon qui se remet enfin à jouer. Ce fait de jeu donne une grosse intensité au dernier quart d'heure. Les deux équipes vont-elles se contenter de ne pas perdre ? En mettant Cabaye pour Cavani, Blanc veut plus de maîtrise au milieu. Je ne vois pas ce changement comme négatif par rapport au jeu. Cavani n'apportait rien. Paris termine en cherchant à gagner, mais avec toujours cette inconsistance devant, ça ne passe pas. 1/1, l'OL a subi 80% du match, mais parvient à rester devant au classement." a commenté le journaliste.
