"Le FPF est une violation du droit communautaire. Il restreint la concurrence parce qu'il limite la possibilité d'investir. Le FPF ne permet pas par exemple à un club finlandais ou danois de grandir, il ne permet pas à investisseur de placer son argent dans l'engagement de joueurs pour élever le niveau de l'équipe. Cela, dans le droit, tel que nous le comprenons et interprétons, n'est pas légal. Le FPF crée une élite intouchable. Et il affecte les droits de libre circulation du capital, des travailleurs et des services. Tous protégés par l'Union Européenne. Nous allons exiger une annulation. Ensuite, nous pourrions demander la suspension par mesure de précaution et réclamer au juge français l'application immédiate du droit européen. S'il considère que la problématique est trop compliquée pour lui, nous exigerons qu'il transfère la question à la Cour européenne de Justice afin d'évaluer de quelle manière ce règlement de l'UEFA affecte le droit européen. Quand ? Nous attendons un jugement en première instance à la fin de l'année. (...) Si le juge belge ou français effectue ce renvoi préjudiciel, l'UEFA ne pourra pas attendre et devra changer la réglementation du FPF. S'ils suspendent ou annulent, cela voudra dire que le FPF n'a pas de validité juridique et ne peut s'appliquer. Alors la concurrence sera rétablie et les clubs pourront recruter."
"Il y en a deux. L'été dernier, le PSG n'a pu recruter Angel Di Maria à cause des sanctions de l'UEFA. Si je suis supporter du PSG, j'y perds en terme de spectacle et de qualité. Et comme l'UEFA dit à ce club qu'il doit augmenter ses revenus, les prix montent. Le préjudice est double. Pourquoi les clubs en question n'ont pas bougé ? Disons que l'UEFA n'est pas très démocratique. Et il y a ce qu'on appelle un abus de position dominante. L'UE interdit d'ailleurs ce genre de pratiques. Et comme le club risque la sanction sportive... Il faudrait une union de clubs pour porter plainte."
"L' UEFA n'accepte pas un investissement garanti dans un club comme le PSG mais il ne se préoccupe pas de dettes historiques comme au Real Madrid. C'est un problème, c'est une contradiction, il existe deux catégories," a conclu l'avocat dans As.