"Pour la FIFA nous sommes libres" : ces mots ont été prononcé par Carlos Bueno en personne dans son entretien avec la radio uruguayenne. Bon signe ou méthode Coué ? Nous le saurons vendredi, mais voici en attendant une retranscription de son interview, paru dans ce média uruguayen : ( http://www.futbol.com.uy/HNoticia_10416.html)
"A priori l'audition a été positive pour nous. Notre avocat est optimiste car il a réussi à contrer tous les arguments émis par les avocats de Peñarol. tout ce qu'ont dit les avocats de Peñarol. On nous a demandé si nous voulions prendre la parole, mais nous avons dit que non... Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre la décision."
"En Uruguay c'est un peu le bordel, et nous ne jouons pas depuis longtemps à cause de différents caprices ou luttes de pouvoirs. Ca ne m'intéresse pas de savoir si Peñarol va être payé. Je veux juste qu'ils me qualifient parce que je n'en peux plus".
"Je suis surpris par l'attitude de quelques dirigeants de la Mutual (UNFP uruguayenne, c'est-à-dire l'association chargée de défendre les intérêts des footballeurs professionnels uruguayens) et de leur manière d'agir. En théorie, ils sont censés nous soutenir et nous appuyer sur toute cette "affaire" mais voilà que nous avons appris que l'un d'entre eux est allé palabrer avec Damianí (président de Peñarol). Je suis déçu parce que nous, joueurs, devons pouvoir faire confiance en ces personnes, mais quand elle doivent venir te donner la main, elles ne te la tendent même pas"
"Pour la FIFA nous sommes libres. Mais l'aspect politique est aussi influent. En effet ce n'est pas dans l'intérêt de Julio Grondona, président de l'AFA (mais aussi vice-président de la FIFA), de nous voir qualifier. Si tel était le cas, un avion rempli de joueurs pourrait partir d'Argentine d'un jour à l'autre (il faut entendre là que ça produirait une extension de l'arrêt Bosman à l'Amérique du Sud). Cette personne est une des raisons qui a empêché, jusqu'à présent, la résolution de cette affaire. Il est très influent ici. Mais si la FIFA est suivie (et donc qu'aucun lobbying ne viennent faire intéraction), nous allons être qualifiés."
"Ils (Peñarol) continuent à insister que nous étions sous contrat quand nous avons joué en février. Si tel était le cas ils auraient du le montrer dès le début. Ils disent que nous avons joué la Copa Libertadores 2005 avant la Liga de Quito parce que le contrat de 2004 était encore en vigueur. C'est le seul argument de Peñarol."
Décision vendredi.