Publié le 16 Mars 2015 à 13h22 par Ted75
Quatre jours après son exploit face à Chelsea, le PSG est retombé dans le quotidien du championnat. Et a perdu pour la troisième fois de la saison en Ligue 1, à Bordeaux (3-2). Une prestation quelconque comme les Parisiens nous ont souvent habitués cette saison...
Homme du match :
Pastore (6) : Même après 116 minutes disputées mercredi dernier, l'Argentin a été le plus audacieux balle au pied à Bordeaux. Preuve aussi que son implication est grandissante dans cette équipe. Dans ses initiatives, ses courses, ses passes souvent vers l'avant, le milieu parisien a été un des seuls à créer le danger dans le camp adverse. Auteur d'une passe décisive pour Ibrahimovic (50e).
Reste de l'équipe :
Sirigu (3.5) : Qu'arrive-t-il au portier italien ? Méconnaissable, pataud, le gardien parisien est passé à côté de son match. Une vilaine habitude. Pas rassurant alors que les matches s'enchaînent. Il met du temps à s'allonger sur le premier but de Sané (18e) et semble impuissant sur les deux autres réalisations girondines, même si la dernière frappe de Rolan lui passe entre les jambes (89e). Il faut ajouter également un jeu au pied catastrophique sur des dégagements qui ont rarement trouvé un coéquipier. A son crédit, plusieurs parades mais pas vraiment compliquées (6e, 14e, 68e).
Van der Wiel (4) : Le Néerlandais s'était agacé de ne pas être titulaire à Chelsea. S'il regarde son match à Bordeaux, il comprendra sans doute pourquoi. Fébrile, il n'a encore rien apporté offensivement.
T. Silva (5.5) : Un des seuls à ne pas sombrer, même s'il est battu au duel par Sané sur le premier but de Bordeaux (18e). Il s'est toutefois bien repris dans ses interventions.
D. Luiz (non noté) : Pas franchement dans son assiette, le défenseur chevelu a du céder sa place sur blessure. Remplacé par Camara (39e) (4.5), qui a fait le travail dans un premier temps, avant de sombrer comme tout le monde dans les vingt dernières minutes.
Digne (3) : Il n'a pas le niveau tout simplement. On le sent tout simplement dans ses prises de balle, sa propension à toujours jouer en retrait alors qu'il pourrait prendre plus d'initiatives. Egalement dépassé défensivement.
T. Motta (5) : Il s'est contenté du minimum même si on l'a senti cuit après son match plein à Chelsea, qui marquait son retour de blessure. Remplacé par Cabaye (60e), malheureux en se blessant quasiment d'entrée de jeu. Cavani l'a ainsi suppléé. L'Uruguayen s'est surtout distingué par son manque de rigueur dans le couloir en laissant filer Mariano, passeur décisif sur le dernier but bordelais (89e).
Verratti (5) : Il nous a tellement habitués à mieux que la prestation du petit Italien a été décevante. En manque de jus, il n'a pas eu d'influence sur le jeu parisien.
Rabiot (4) : Il est retombé dans ses travers en faisant preuve de trop de nonchalance pour donner de l'impulsion au jeu parisien. Pas concentré, il couvre Khazri sur l'action du deuxième but girondin (70e).
Lavezzi (3.5) : Agaçant à Chelsea, il n'a pas été plus en verve à Chaban-Delmas. Volontaire par ses appels dans la profondeur, une de ses rares qualités, il a toutefois raté une occasion en or en frappant deux fois sur Carrasso alors que le but était ouvert (72e). Il s'est à peine rattrapé en provoquant un penalty en fin de partie (84e).
Ibrahimovic (5) : Très discret en première période, il s'est, de plus, signalé par un face-à-face manqué avec Carrasso (35e). Double buteur après la pause, en filou en profitant d'une mésentente entre la défense bordelaise et Carrasso (50e), puis sur penalty (85e), il n'a pas réalisé un gros match par ailleurs. On le sent vraiment à court de forme, de rythme. Pas rassurant. Surtout qu'en plus de son expulsion à Chelsea, la polémique concernant ses déclarations après ce match ne vont pas l'aider...
Blanc : L'entraîneur parisien a surpris en titularisant la charnière brésilienne, de même que Motta, Verratti, ou encore Pastore. Emoussés, tous ces joueurs n'ont pas pu jouer à leur meilleur niveau. Malheureusement, les blessures de David Luiz et Cabaye ont changé ses plans. Il a du faire entrer Camara et Cavani assez précipitamment. Un dernier changement qui interroge alors que Matuidi aurait pu être utile pour apporter son activité dans l'entrejeu.
