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L1 PSG : OM : Notes > Le PSG a assommé son rival

Publié le 06 Avril 2015 à 13h32 par Ted75
Le choc entre l'OM et le PSG a tenu toutes ses promesses. Après un premier acte effacé, Paris a su hausser le ton et réussi à vaincre son rival phocéen (2-3). Les Parisiens restent leaders et relèguent Marseille à cinq points. Les hommes de Laurent Blanc ont notamment été performants au milieu de terrain.

Hommes du match :


Matuidi (8)

: Un match époustouflant du début à la fin. Et qui confirme que cette saison, l'international français choisit bien ses matches. Débordant d'énergie, même jusqu'à la 89e minute où il réalise encore un débordement à gauche qui a provoqué un coup franc, le milieu parisien a été partout. Il marque un but sublime du droit, son mauvais pied, sa frappe nettoyant la lucarne avec l'aide du poteau (35e). Matuidi a encore sollicité le portier phocéen en deuxième période (61e), preuve d'une implication totale. On lui reprochera, tout juste, un manque de justesse technique sur des contres, avec des décalages pas bien ajustés vers Pastore, sur l'action du deuxième but du PSG, et Ibrahimovic en fin de partie.

Verratti (8)

: Le petit Italien a également été impressionnant. Souvent devant la défense, une surprise, il s'en est toujours bien sorti avec son calme habituel. Les Marseillais l'ont surveillé de près mais il a su ressortir proprement les ballons. Il a notamment envoyé une belle ouverture vers Pastore en début de partie (11e), avant de se concentrer à bien boucher les espaces. On pourra, lui aussi, lui reprocher cette propension à se crisper à l'approche du but adverse. Avec des choix pas toujours judicieux, notamment en voulant trop chercher Ibrahimovic. Mais quel joueur...

Reste de l'équipe :

Sirigu (5.5)

: Le portier italien ne peut rien sur les deux buts marseillais et claque une tête de Gignac qui filait pourtant au-dessus (45e+1). Toujours peu rassurant dans sa lecture du jeu sur les centres et corners.

Marquinhos (6.5)

: Un match bizarre pour le Brésilien, qui a soufflé le chaud et le froid. Il est, malheureusement pour lui, à l'origine de l'ouverture du score marseillaise en étant battu au duel par Gignac (30e). Et une main dans la surface aurait pu provoquer un penalty, qui aurait été sévère vu que le geste semblait involontaire (57e). Mais il ne faut pas oublier par ailleurs son match solide que ce soit en latéral droit et, surtout, en défense centrale. Il permet également à Paris de revenir dans la partie en étant à l'affut d'un coup franc manqué d'Ibrahimovic (49e).

T. Silva (7)

: Aucune faille pour le capitaine parisien, qui a gagné la plupart de ses duels et a su relancer proprement, même sous la pression adverse.

D. Luiz (non noté)

: On ne l'a pas senti bien entré dans son match. Après le premier but marseillais, il a voulu sonner la révolte mais sa montée s'est conclue par un claquage derrière la cuisse gauche qui risque de le faire louper la fin de saison... Remplacé par

Van der Wiel

(34e-5), pas franchement fringant et qui a provoqué une faute assez bête en fin de match (86e).

Maxwell (6.5)

: Depuis quelques semaines, on le voit davantage appliqué défensivement que réellement impliqué offensivement. Le Brésilien a donc tenu son couloir en évitant de laisser trop d'espaces à Thauvin et Dja Djédjé. Il a également signé deux beaux sauvetages de la tête dans sa surface sur des ballons dangereux (66e, 87e).

T. Motta (6.5)

: Sa présence fait du bien au PSG, c'est indéniable. Et sa prochaine absence, pour une blessure contractée en toute fin de match et qui a laissé Paris à dix dans le temps additionnel (90e+1), risque de couter cher. Avant cela, l'Italo-Brésilien a su faire parler sa science du placement et a donné le bon tempo au jeu parisien. Il a beaucoup permuté avec Verratti.

Pastore (6.5)

: Il a livré une prestation en deux temps. Avec un premier acte pas vraiment à son avantage. Il rate d'entrée une belle occasion de but en tentant une frappe trop croisée (11e), avant de perdre un ballon dans son camp qui provoque le deuxième but de Gignac (43e). Averti ensuite pour un ceinturage sur Romao, après avoir perdu le ballon une deuxième fois face à lui (45e), l'Argentin s'est bien repris après la pause. Déjà au service pour Cavani en première période (19e), il a vu son centre de l'extérieur du pied, légèrement freiné par Fanni, être dévié au fond des filets par Morel (51e). En confiance dans les enchaînements, comme cette belle action en effaçant trois joueurs adverses (78e), il a toutefois raté une nouvelle occasion en or en frappant à côté après avoir effacé son garde du corps Romao (66e), avant d'adresser un très bon ballon en première intention à Lavezzi (72e). Remplacé par

Rabiot

(82e), auteur d'une entrée énergique et qui a distillé une bonne passe vers Ibrahimovic (84e).

Cavani (3)

: En-dessous de tout. L'Uruguayen a raté tout ce qu'il a entrepris, notamment une reprise complètement ratée et écrasée dans la surface (19e). Diminué, selon Blanc après la partie, il a été remplacé par

Lavezzi

(59e), qui a sollicité Mandanda sur une frappe du gauche (72e) et a été moins brouillon que d'habitude.

Ibrahimovic (5)

: Le Suédois va finir par devenir un problème. Il n'y est pas physiquement et peut-être bien mentalement. Il ne remporte plus les duels, se retrouve souvent en retard sur les actions et semble pataud balle au pied, comme cette action en début de partie où il enrhume Morel mais ne parvient pas à aller au bout de son action et s'écroule dans la surface (3e). Mais comme il impressionne toujours l'adversaire, il a quand même réussi à se procurer des occasions et à être impliqué sur les deux derniers buts parisiens, en frappant le coup franc cafouillé amenant le deuxième, et en obligeant Morel à marquer contre son camp sur le troisième. Par ailleurs, il a manqué de réussite face au but en voyant trois de ses tentatives repoussées par Mandanda (58e, 83e, 84e).

Blanc

: L'entraîneur parisien a su sans doute trouver les mots à la pause pour remobiliser une équipe qui se reposait trop sur son talent en première période. Une certaine suffisance que le PSG aurait pu payer cash. Mais, un peu comme à Lyon, les partenaires de Thiago Silva ont montré du caractère après la pause et auraient même pu l'emporter par un écart plus conséquent. Le coaching de Blanc a été cohérent mais il risque d'avoir moins d'alternatives dans les prochaines échéances avec les blessures de deux éléments-clés...
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