Equipe du PSG : Letizi – Cristobal, Dehu (cap.), Pochettini, Heinze (Potillon, 87e) – Arteta, Okocha, J. Leroy, Ronaldinho – Aloisio (Ogbeche, 46e), Fiorese (B. Mendy, 80e).
Le PSG livrait à l'époque des prestations abouties dans le jeu lors d'une saison 2001-2002 qui le verra terminer à la 4e place du championnat, loupant de peu le podium en raison d'une défaite à Lille lors de la dernière journée (1-0), alors qu'Auxerre, qui l'a devancé d'une courte marge, avait également perdu dans le même temps, à domicile face à Rennes.
Juste auparavant, Paris devait ainsi bien négocier ce dernier rendez-vous au Parc face à Metz. Le quatuor du milieu avait de quoi faire saliver. Mikel Arteta, Jérôme Leroy, Jay-Jay Okocha et Ronaldinho. Avant de partir pour la Coupe du Monde 2002, le Brésilien montait alors en puissance et offrait par instants des bribes de son génie. Face à Metz, il allait être déchaîné et sortait de sa palette son fameux dribble «elastico». Il le tentait plusieurs fois dans le match. Sur le côté gauche, dès la reprise, il le réussissait et envoyait un bon centre mal repoussé par la défense messine. Leroy frappait dans la confusion mais le portier lorrain repoussait sur Fiorese, buteur en embuscade (1-0, 61e).
Le Parc explosait et n'était pas au bout de ses émotions. Sur une transversale magnifique d'Okocha, une de ses spécialités, Ronaldinho s'échappait dans la surface, dribblait Songo'o, auteur d'une sortie hasardeuse, et poussait la balle au fond des filets (2-0, 68e). La messe était dite, le public pouvait chavirer et le Kop de Boulogne arborait même un magnifique tifo en reprenant les artères de la Place de l'Etoile et en titrant : «une saison 2002-2003 sur la route du triomphe». Hormis trois victoires de prestige face à l'OM, ce ne sera pas le cas malheureusement...
Equipe du PSG : Letizi – Mendy, Rozehnal, Yepes, Armand – E. Cissé (Landrin, 74e), M'Bami, Rothen – Dhorasoo (Cana, 70e) – Kalou (Pancrate, 82e), Pauleta (cap.).
La saison de toutes les attentes. Avec une équipe peu modifiée après une saison 2004-2005 médiocre, le PSG annonçait la couleur et voulait titiller l'intouchable ogre lyonnais. Premier match : réception de Metz et festival de l'équipe dans un Parc bouillant. Dès les premières secondes, l'ambiance était électrique et les joueurs mettaient suffisamment d'intensité pour emballer les supporters. Rothen allumait la première mèche mais son tir était repoussé par Wimbée. Partie remise puisque sur son corner, le gaucher trouvait la tête victorieuse de Kalou (1-0, 6e). A la conclusion d'un bon mouvement collectif, Edouard Cissé profitait ensuite d'un bon service de Kalou pour doubler la mise d'une frappe croisée (2-0, 37e). Puis l'intenable Rothen reprenait de volée un centre bien amené par l'omniprésent Kalou (3-0, 48e). L'Ivoirien dans tous les bons coups puisqu'il adressait sa troisième passe décisive pour la tête peu académique mais gagnante de Landrin (4-1, 77e), qui concluait ce match après la réduction du score anecdotique de Ahn.On pensait Paris lancé vers une grande saison sous la houlette de Laurent Fournier. Mais l'entraîneur parisien ne fera pas long feu et sera remplacé par Guy Lacombe à la trêve alors que le podium n'était pas loin. Le club de la capitale finira finalement près du ventre mou mais remportera la Coupe de France aux dépens de l'OM...
Equipe du PSG : Landreau – Ceará (Mendy, 69e), Camara, Yepes, Armand (cap.) – Chantôme, Clément, Rothen (Sankharé, 83e) – Arnaud, Luyindula (Ngog, 77e), Diané.
A l'époque, le PSG vivait une saison sombre qui l'amènera à assurer son maintien à la dernière journée. Fait incroyable, le club de la capitale attendait début janvier pour enregistrer son premier succès de la saison au Parc (face à Lens, 3-0) ! Dans la foulée, Metz venait dans l'antre de la Porte de Saint-Cloud. Et remportera cette partie sur le même score avec un Rothen des grands soirs (3-0). Après un centre repris du genou par Luyindula (1-0, 5e), le gaucher parisien signait ensuite l'un des chefs d'œuvre de la saison. Lancé à gauche, avec un angle complètement fermé, le milieu du PSG tentait une frappe splendide qui lobait Marichez et trouvait quasiment la lucarne (2-0, 35e). Diané, sur un petit festival en solo (3-0, 55e), concluait la marque pour un succès important à l'époque dans la course au maintien.
