Publié le 14 Mai 2015 à 19h50 par Ted75
Grosse déception pour l'équipe féminine du PSG, qui s'incline dans les dernières minutes en finale de Ligue des champions face à Francfort. Quatrième succès dans la compétition pour le club allemand.
Francfort-PSG : 2-1 (Sasic, 32e, Islacker, 90e+2 pour Francfort ; Delie, 40e pour le PSG)
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Equipe du PSG : Kiedrzynek – Houara-D'Hommeaux, Delannoy (cap.), Krahn, Boulleau (Henning, 60e) – Alushi (Georges, 58e), Kaci, Cruz, Dali – Delie, Asllani (Sarr, 90e+4).
Que c'est cruel. Le pire dénouement pour une équipe de football. Les féminines du PSG se sont inclinés dans les dernières minutes en finale de Ligue des champions après avoir livré une partie courageuse face aux joueuses expérimentées de Francfort. Entre tristesse et pleurs, les images faisaient peine à voir au coup de sifflet final.
Delie avait redonné l'espoir au PSG
Tendues dans un premier temps, les Parisiennes avaient pourtant tout fait pour être à la hauteur dans cette finale. Plus expérimentées, plus fortes physiquement, leurs adversaires imprimaient le rythme en début de partie. Avec son bloc trop bas et un certain déchet dans ses sorties de balle, Paris subissait beaucoup trop. SI Marozsan frappait un coup franc bien repoussée par la gardienne parisienne, Kiedrzynek (8e), Sasic parvenait à ouvrir la marque de la tête, en étant à l'affut d'une frappe manquée de Garefrekes (1-0, 32e). Le 39e but de la saison de l'attaquante allemande.
Mais cela n'assommait nullement les joueuses du PSG. Se relâchant davantage, elles parvenaient enfin à se montrer dangereuses. Delie (35e) et, surtout, Dali (40e) inquiétaient la portière allemande, Schumann, qui devait finalement s'incliner sur un corner joué à deux par Dali. Le centre de cette dernière trouvait le bon coup de tête de la grande Marie-Laure Delie, qui remettait les compteurs à zéro (1-1, 40e).
Islacker, bourreau des Parisiennes
Relancées, les Parisiennes concédaient toutefois quelques occasions après la pause. Mais la gardienne parisienne détournait une frappe de Sasic (49e) et une tête de Kuznik (52e), et voyait entre-temps Krahn repousser sur sa ligne une tentative de l'Espagnole Boquete (49e). La partie finissait par s'équilibrer et l'entrée de Laura Georges amenait du caractère en plus dans cette équipe. Francfort ne se montrait dangereux que sur des frappes lointaines (69e, 81e, 87e). Avant l'inattendu. Un ballon mal dégagé par la défense parisienne et repris victorieusement par Islacker (2-1, 90e+2). Dans la foulée, Cruz avait la balle d'égalisation mais elle se jetait en vain sur un centre trop puissant de Delannoy (90e+5).
Le pire des scénarios pour la première finale de Ligue des champions des Parisiennes. Mais c'est avec cette expérience qu'elles réussiront, à n'en pas douter, à revenir plus fortes pour la saison prochaine...
