Ce samedi soir, le PSG a remporté son quatrième trophée cette saison. La plus belle sans doute avec cette Coupe de France glanée aux dépens d'Auxerre (1-0). La 9eme de l'histoire du club. Un match pas forcément brillant et gagné par la plus petite des marges grâce à Cavani, l'homme en forme de cette fin de saison.
Homme du match :
Cavani (7) : Repositionné clairement sur le côté gauche de l'attaque, l'Uruguayen a eu du mal à combiner dans les petits espaces. Il s'est surtout signalé par son repli défensif impeccable qui a soulagé certains de ses partenaires. Et, évidemment, l'histoire retiendra qu'il a été le buteur décisif de cette finale grâce à un coup de tête décidé sur un centre de Van der Wiel qui a heurté la barre avant de rentrer (64e). Il s'était procuré deux occasions auparavant : une reprise au-dessus en bonne position (17e) et une tête pas assez puissante (55e). Il finit meilleur buteur du club toutes compétitions confondues (31 buts, une unité de plus qu'Ibrahimovic) et a rejoint Guillaume Hoarau au classement total des buts marqués au PSG (56).
Reste de l'équipe :
Douchez (6) : Que sa soirée fut paisible. Si Auxerre s'est montré audacieux sur quelques contres, il n'a pas eu de gros arrêts à effectuer et a surtout rassuré dans le domaine aérien sur des centres et corners adverses.
Van der Wiel (6.5) : On attendait Aurier ou Marquinhos à ce poste mais il a finalement très bien tenu son rang. Solide en défense, le Néerlandais n'a pas hésité à apporter le surnombre en profitant des espaces laissés par les Icaunais. Et a fini par être décisif par un centre parfait pour Cavani (64e).
T. Silva (6) : Il était incertain cette semaine et n'a pas semblé à 100% sur cette finale. Parfois hésitant dans ses interventions, il n'a pas toujours respiré la sérénité. En difficulté face à la vivacité de Diarra, il a compensé par un placement toujours juste.
D. Luiz (6.5) : Sa combativité a fait du bien au sein d'une défense qui en a parfois manqué. Face aux remuants Auxerrois, il a été à la hauteur.
Maxwell (6) : Moins offensif que Van der Wiel, le latéral a fait sobrement son travail.
T. Motta (6.5) : Toujours précieux au milieu de terrain. Cela ne saute pas toujours aux yeux mais son importance dans les relais, dans les transitions reste primordiale. A son crédit, une belle frappe sur le poteau (40e).
Verratti (7) : Le petit Italien a encore été influent dans la conduite du jeu parisien. En l'absence de Pastore, il s'est démultiplié pour mener les offensives du PSG en prenant régulièrement l'axe et en tentant d'orienter le jeu à bon escient. Il a encore récolté un jaune même si celui-ci est encore sévère (51e). Il s'en est même étonné et a fini plus émoussé.
Matuidi (4.5) : Beaucoup de déchet technique de la part du milieu français. Le PSG ayant la possession, il avait l'occasion de se montrer offensivement mais a perdu beaucoup de ballons.
Lucas (6) : Remuant en première période en proposant des solutions grâce à sa vivacité. Il a été le seul à provoquer balle au pied, ce qui était utile face à une défense regroupée. Mais par manque de ressources physiques, il a fini par baisser de pied après la pause. Remplacé par
Lavezzi (73e).
Ibrahimovic (4) : Hors sujet. Parfois positionné assez bas, à la hauteur des milieux, le Suédois n'a pas existé. Emprunté balle au pied, avec bon nombre de passes ratées, il ne s'est jamais rendu utile au collectif. Un comportement parfois limite lors des pertes de balle parisiennes.
Blanc : Après une première partie de saison où il a tâtonné, l'entraîneur parisien a semblé trouvé la bonne formule pour tirer le maximum de ses troupes. Même s'il n'a pas été aidé par les blessures. Le groupe semble adhérer à ses méthodes et certains matches ont vraiment séduit ces derniers mois. Seule ombre de cette fin de saison, la mise à l'écart de Rabiot sans doute justifiée au vu du comportement du joueur.
