"Ce sont des hommes qui n'ont pas du tout les mêmes comportements, encore moins les mêmes agissements. Quand Zlatan est arrivé au PSG, il a du essuyer des critiques liées à une forme de nonchalance. Certains observateurs lui reprochaient de marcher sur le terrain. Quant à Rai, lors de ses six premiers mois dans la capitale, tout était contre lui. Les deux ont laissé passer l'orage. L'un des deux raisonne en termes d'efficacité, l'autre est plus centré sur la relation. Raï avait besoin de relations avec le vestiaire pour imposer son jeu. Un peu comme Javier Pastore de nos jours si je devais comparer. Déjà, il n'y pas 50 grands matches dans une saison pour un club, mais 4 ou 5 au maximum. On ne se sublime pas comme ça. Je ne connais pas Zlatan et je n'ai pas fait vraiment attention aux moments où il n'était pas en forme. Mais il existe parfois des mécanismes mentaux qui empêchent certains sportifs de haut niveau de répondre présent le jour J. Certains s'interdisent même de gagner sans le savoir ! Si ça devient récurrent, ça signifie qu'il existe quelque chose à traiter. D'ailleurs, c'est sans doute pour cette raison que le Suédois n'a jamais fait partie des deux meilleurs footballeurs de la planète. S'il avait été exceptionnel dans les grands rendez-vous, sa carrière aurait encore eu une autre dimension," a-t-il déclaré dans une interview accordée à Paris Team.