"Un malaise qui courrait depuis quelques temps. A un certain moment, il a décidé d'en parler. Il a privilégié un média italien car il est italien et parce qu'il pourrait faire passer des messages en parlant à la Gazzetta. Il y a différentes choses qu'on peut lire dans cette interview. Concernant son salaire, c'est relatif. Quand un club gagne tout, c'est normal qu'un joueur aussi important demande une revalorisation. Mais ce n'est pas le plus important à ses yeux. Le problème n'est pas principalement lié à son argent mais au traitement qui est réservé à certains joueurs dans le vestiaire provoquant un certain déséquilibre. Comme un lien direct avec les dirigeants," a précisé sur RMC celui qui a réalisé l'interview en question.
"Après le match à Lille en décembre, il avait dit que Marseille était logiquement premier car Gignac était le premier défenseur de l'équipe. Ce n'était pas anecdotique. Depuis, sa réflexion a évolué. Dans l'interview, il donne une réponse. Quand je lui dis que le PSG veut acheter des stars comme Ronaldo, il dit que le club doit imposer sa philosophie et que les joueurs doivent s'adapter au projet et que ce n'était pas le cas au PSG. C'est ça le plus important dans l'interview. C'est l'analyse de la situation parisienne. Le projet n'a pas encore beaucoup d'histoire, mais le club n'a pas l'attitude pour faire pareil que les autres grandes écuries. Si Motta ne voit pas de changement, il a la personnalité, la carrière et le statut pour dire qu'il veut partir. D'ici là, un compromis peut être trouvé," assure le journaliste transalpin.