"Gagner la Ligue des champions est le rêve de tout club, tout joueur, tout supporter. Tout actionnaire, aussi. On se souvient de cette soirée de mai 2012 à Munich, de ce sourire irradiant le visage de Roman Abramovitch quand Didier Drogba marqua le tir-au-but qui couronna enfin Chelsea, au terme d'une décennie d'attente. Gagner la Ligue des champions est le rêve de tous mais la réalité de quelques-uns. Il existe une ribambelle de critères subjectifs qui mèneront au triomphe final le 28 mai 2016 à Milan : calendrier, état physique des joueurs, tirage au sort, décisions arbitrales, faits de jeu. Bref, tout ce qui constitue cet entêtant corpus que l'on nomme usuellement la chance. Une approche alternative, plus objective, peut affiner l'analyse. Voici six facteurs. 1/posséder un effectif totalisant plus de cinq cents matches disputés dans cette compétition. 2/générer l'un des dix plus gros chiffre d'affaires du foot européen. 3/avoir déjà remporté l'épreuve en tant que club. 4/avoir un ou plusieurs anciens vainqueurs dans l'effectif et/ou sur le banc de l'entraîneur. 5/être issu d'un pays classé dans les trois premiers à l'indice UEFA. 6/ne pas être tenant du titre. Et le PSG dans tout ça ? Le club possédé par QSI répond à quatre des six critères. Quelles sont les chances de voir un sourire illuminer la face de Nasser Al-Khelaïfi, le 28 mai ? Moins de 10%. Entre 5,5% et 6,25%. Disons 6%, donc. Une sur vingt, en gros", a expliqué Garétier à travers son blog.
