"Les remplaçants jouent moins et ont donc moins d'automatismes. Le milieu Rabiot-Stambouli-Pastore n'a pas fonctionné. Après, même si Paris ne se procurait pas d'occasions vraiment tranchantes, il a créé un danger quasi-permanent sur le côté droit, où les incessantes montées d'Aurier et les dribbles de Lucas ont fait des dégâts. Paris aurait du obtenir un péno pour une faute sur Aurier. De son côté, Bastia aurait pu finir à dix, voire à neuf. Après, c'est vrai : Cavani est hors-jeu sur l'ouverture du score d'Ibra. A l'oeil nu, ce n'est pas simple car ça se joue à pas grand chose, mais le hors-jeu est incontestable. Le champion en titre a attendu dix minutes pour se mettre à l'abri grâce à un bon centre en retrait d'Aurier pour Ibra, qui en est donc, pour un joueur usé, bouilli et inexistant dans le jeu, à quatre buts en deux matches et six au total, en ayant loupé quatre rencontres. On notera aussi – et c'est tout sauf une coïncidence – que l'entrée de Thiago Motta a totalement changé le visage de l'équipe parisienne. La relance est devenue plus propre et le jeu, plus fluide. On parle beaucoup des stars de cet effectif parisien, mais l'homme-clé de cette équipe, c'est Thiago Motta et c'est aussi pour cela qu'il a été préservé par Blanc en vue du choc face au Real," a expliqué le consultant de Canal+.