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C1 PSG : Real Madrid : Kombouaré - "C'était un truc de fou"

Publié le 19 Octobre 2015 à 14h20 par Yann D
C1  PSG : Real Madrid : Kombouaré -
Auteur du but de la victoire, Antoine Kombouaré est revenu sur ce soir du 18 mars 1993 où le Paris SG a sans doute réussi le plus grand exploit de son histoire.

"George Weah ouvre le score (33e), David Ginola (81e) double la mise sur une action fantastique, après une remise de la tête de Daniel Bravo puis une reprise en demi-volée. Derrière, le troisième but est tout aussi magnifique, avec cette feinte de frappe de Valdo (89e). Mais à 3-0, il y a peut-être eu une forme de décompression, car à ce moment-là nous étions qualifiés... En fin de match, sur une action anodine, le Real obtient un coup franc et, sur ce coup de pied arrêté, je suis battu de la tête par Michel qui remise sur Zamorano (90+2) qui réduit l'écart et pense arracher la prolongation," raconte-t-il.

"Je me dis tout de suite qu'il faut que je répare mon erreur. Je me sens responsable, je suis énervé et je me dis que, si on va en prolongation, on peut passer à côté de notre qualification... Je dois sauver mes copains ! On obtient à notre tour un coup franc à la suite d'une faute sur David Ginola. Valdo se charge de le tirer, et d'ailleurs, à la télé, à ce moment-là, on ne me voit même pas sur l'écran. Je me dis que je dois partir de loin et arriver lancé. J'étais persuadé de marquer ! On le voit sur ce coup franc, tout le monde est statique et moi j'arrive comme un fou. Le ballon aurait pu être frappé n'importe où, il aurait été pour moi ! J'avais un tel sentiment de culpabilité, qu'il fallait absolument que je marque," explique-t-il sur le site officiel du club.

"La sensation est indescriptible. Je me suis senti porté, je flottais, j'avais la sensation de ne plus m'appartenir. Je ne ressentais plus aucune fatigue. Alors que les joueurs me donnaient des coups pour me féliciter je ne sentais rien. Marquer dans les prolongations, en Coupe d'Europe face au Real Madrid... C'était un truc de fou ! Je l'ai vécu une fois et plus jamais après. C'est clairement la plus grande émotion sportive de ma vie ! (...) Ce soir-là, on a tellement fêté ce but et cette qualification qu'on avait l'impression d'avoir gagné la Coupe d'Europe. Je pense qu'on y a laissé des plumes. Mais ce qu'on a vécu là... C'est unique. On avait l'impression que le Parc allait exploser !"

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