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C1 PSG : Real Madrid : Le grand soir pour Paris ?

Publié le 21 Octobre 2015 à 11h56 par Ted75
C1  PSG : Real Madrid : Le grand soir pour Paris ?
Ce mercredi soir, le PSG affronte le Real Madrid pour une affiche de gala au Parc des Princes. Une rencontre très attendue par les supporters et les observateurs pour ce qui constitue le premier vrai test de la saison.

Certes, ce n'est qu'un match de poules de Ligue des champions. Certes, la saison dernière, Paris avait battu le Barça au même stade, au Parc (3-2). Mais s'était incliné au retour au Camp Nou (3-1) et avait terminé 2eme de son groupe. Mais l'affiche du jour reste prestigieuse. Le Real Madrid n'avait plus rendu visite à Paris depuis plus de vingt ans. Depuis 1994 et un nul (1-1) qui n'avait pas empêché le PSG de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe des Coupes après un succès à Bernabeu à l'aller (0-1). C'était un an après un match de légende, en 1993 (4-1), qui a valu de nombreuses rétrospectives ces derniers jours.

Une affiche qui passionne surtout Paris

Donc, oui, un PSG-Real reste un moment à part... pour les Parisiens. Car on se doute bien qu'aujourd'hui, le club espagnol ne doit pas ressentir la même excitation. A Paris, on en fait parfois des tonnes. Avec notammant ce plan com et le fameux «Jour du maillot» (voir ci-dessous) où l'on fait appel aux supporters pour porter le maillot parisien quel que soit l'endroit où ils se trouvent. Dans d'autres clubs, cela paraît naturel. Mais pas au PSG visiblement. Publicité, également, autour de ce match depuis des jours et des jours. Une preuve de plus que le quotidien du championnat ennuie profondément le club de la capitale. Cela ne reste, pourtant, que le troisième match de poule de cette C1, avant un retour encore plus attendu dans deux semaines, à Bernabeu.

Surtout, les multiples absences, notamment côté Real, tendra forcément à relativiser une éventuelle victoire côté parisien. Benzema, Bale, James, Pepe, ou encore Carvajal manquent à l'appel, autant dire que ce n'est pas le vrai visage du club madrilène que l'on scrutera à partir de 20h45 ce mercredi soir. Malgré tout, il restera la star Cristiano Ronaldo pour s'opposer aux Thiago Silva, Marquinhos et consorts. Sans oublier le maître à jouer Isco ou encore le métronome Modric, incertain d'entrée. A Paris, seul David Luiz est absent du groupe, alors que Verratti et Trapp ne sont pas encore assurés de débuter. Laurent Blanc va donc pouvoir aligner un onze compétitif. Même si son équipe tarde à être séduisante. Mise à part une belle démonstration à Monaco fin aout (0-3), Paris est encore à la recherche d'un vrai match référence que n'a pas été le court mais poussif succès face à l'OM le 4 octobre dernier (2-1).

Un PSG pas encore au top

L'arrivée d'Angel Di Maria allait, pensait-on, amener une variété dans le jeu parisien. Pour le moment, l'Argentin a surtout du mal à se compléter avec ses partenaires, son absence de repli défensif combiné à un individualisme parfois agaçant ne correspondant pas vraiment à la philosophie de l'entraîneur parisien. Il lui reste tout de même des gestes de classe, comme cette frappe enroulée face à Malmö mi-septembre ou ce lob bien ajusté à Nantes la semaine d'après. On est toutefois en droit d'attendre plus du complément de Cavani et Ibrahimovic. Le Suédois reste sur deux doublés consécutifs, face à Marseille et à Bastia, mais peine à faire des différences dans le jeu dans une position reculée qui ne semble plus lui convenir. Tandis que l'Uruguayen a connu une bonne période où il enquillait les buts. Mais son apport dans le jeu reste discutable lui aussi.

Quant au trio du milieu, il n'a pas encore retrouvé son rythme de croisière. Matuidi n'est que l'ombre de lui-même depuis son doublé en sélection face à la Serbie début septembre. Motta fait son âge depuis sa prolongation en aout dernier et laisse des trous béants au milieu en phase défensive. Quant à Verratti, il est peut-être la plus grosse déception de ce début de saison en n'influant plus vraiment sur le jeu. Tous ces constats expliquent sans doute l'agacement de Pastore d'être cantonné au banc derrière ses six hommes qui paraissent intouchables. Difficile de lui donner tort tant le numéro 27 du PSG apporte un plus par ses inspirations, son sens du collectif. S'il connait du déchet, c'est parce-qu'il tente, qu'il prend des risques dans ses passes, ses gestes techniques. Pour la Ligue des champions, c'est primordial. Et ce n'est pas étonnant qu'il ait rarement déçu dans cette compétition.

Quoiqu'il en soit, espérons un PSG conquérant, séduisant et efficace ce soir pour accrocher un nouveau club espagnol à son tableau de chasse. Il y a un an, face au Barça en poules, Paris était loin d'afficher une forme resplendissante. Et était quand même parvenu à se sublimer lors d'une rencontre à haute intensité. Espérons de même ce soir. Même s'il y aura toujours matière à relativiser ensuite...

Résumé du PSG-Barcelone de septembre 2014

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