Le journaliste est revenu sur Yahoo sur cette actualité : "Je n'en suis pas étonné. Depuis plus de deux ans qu'il drive les stars de son vestiaire, Blanc n'a commis aucune faute. Laurent Blanc n'a pas le charisme de José Mourinho, la volubilité de Jürgen Klopp, la science de Pep Guardiola. En revanche, il dégage de la sérénité. Il produit des bonnes ondes. Il n'a pas peur. Le costume n'est pas trop grand pour lui. Il correspond au profil type de l'entraineur du PSG, version Qatari : bien sous tous rapports. Je ne parle pas ici du jeu même si les intentions de Blanc produisent un spectacle offensif et des résultats convaincants. Je parle de l'image que véhicule l'ancien sélectionneur des Bleus. Il oublie rarement sa cravate, garde son flegme en toutes circonstances et jamais ne dérape. Souvenez-vous de Leonardo, harponnant l'arbitre Monsieur Castro dans les couloirs du Parc des Princes après un match contre Valenciennes. Laurent Blanc est à l'abri de ce genre de mésaventure. Il sait tenir ses nerfs. Au fond, une bonne communication ne se voit pas. Elle est naturelle. En revanche, une mauvaise éclate au grand jour. Laurent Blanc a le mérite de ne pas faire de faute. Sous les lumières chaque jour des médias, sous la pression quotidienne de son actionnaire, sous le regard de son vestiaire, il trace sa route, imperméable à toute tension. Laurent Blanc maitrise. Pas étonnant que Nasser Al-Khelaïfi veuille prolonger l'aventure. Mais Doha est-il du même avis ? Là est la question."
