"1er janvier 2012. Coup de Blues à Stamford Bridge. Chelsea traverse sa pire période depuis son rachat par Roman Abramovitch. Il attendra encore deux mois. Villas Boas est viré le 3 mars, au terme d'une nouvelle défaite à West Bromwich. Moins de deux semaines après une claque à Naples (1-3) en 8èmes de finale aller de la Ligue des Champions. Roberto Di Matteo, son adjoint, assurera l'intérim. On connait la suite : les Blues remporteront la Cup et dans la foulée, leur première Ligue des Champions. Rebelote l'automne suivant : l'équipe est éliminée en phase de poules de la Ligue des Champions, Di Matteo est débarqué, Rafael Benitez nommé manager intérimaire et mènera le club au triomphe en Ligue Europa. En douze ans de règne Abramovitch, de foot-business triomphant et d'envolée des droits TV de la Premier League, c'est donc dans l'hystérie que Chelsea aura connu ses deux plus belles victoires. Cela ne peut pas être un hasard."
"Le PSG est l'antithèse du Chelsea, cette saison. (...) Sur la route du grand rêve parisien, la mission de Laurent Blanc semble balisée : porter l'estocade au plus grand manager du XXIème siècle; remplacer Chelsea dans l'Oligarchie du foot; devenir le premier club français à remporter la Ligue des Champions en version XXL; permettre au Qatar de mettre la main sur le plus grand trophée du sport. (...) Je n'aime pas ce tirage. Je n'oublie pas que Paris n'a gagné qu'un match sur six, contre Chelsea. Au moment de sacrer les vainqueurs, c'est encore l'histoire qui choisit," analyse le journaliste sur son blog.