"On peut toujours prétendre avoir vu l'ombre d'Edinson Cavani, hier soir, mais le cœur du problème viendrait plutôt de l'ombre d'Ibrahimovic, qui s'étend comme un deuil que le public parisien n'a pas fait encore. Cavani le sens du but, mais ses pieds un peu moins, parfois : sa technique lacunaire lui est un handicap et sa frustration exagère encore ses difficultés [...] Sur le côté, sa générosité sans égale et son sens de l'équipe compensaient mieux ce qu'il manquait dans la surface [...] Un avant-centre du PSG sait qu'il doit marquer dans les matches faciles et qu'il est jugé sur les matches difficiles [...] L‘Uruguayen va marquer des buts comme s'il en pleuvait, c'est écrit. C'est le pourcentage qui va compter, surtout lorsque l'altitude montera [...] On a beau dire, le PSG a battu Metz 3-0 et le plus gros débat porte sur son avant-centre : la Ligue 1 a vraiment des ressources insoupçonnables", a écrit Vincent Duluc dans L'Equipe.
A l'entame de sa quatrième saison sous les couleurs du club francilien, mais la première à son poste de prédilection, nul doute que celle-ci s'annonce charnière dans la carrière de l'attaquant.