L'ancien marseillais est satisfait du retour d'une partie du public parisien et considère que les conditions dictées par la préfecture de police, qui consistent à menacer d'un retour au plan Leproux au moindre incident, restent la meilleure solution : "Si on en est arrivé là c'est qu'il y a eu deux morts à Paris. Quand Monsieur Leproux prend cette décision courageuse, dictée par les autorités policières, c'est parce qu'ils n'en pouvaient plus. A l'époque, je trouvais qu'exclure tout le monde pour certains supporters était la solution de facilité. J'ai toujours été contre cette histoire même si je comprenais. Maintenant quand je vois ce retour en arrière, ça accrédite la thèse que ces groupes de supporters animent le stade et entraînent les autres (...) Il n'y a pas de vrais et de faux supporters mais l'ambiance dans un stade est faite avec ces gens-là (...) Quand tu regardes PSG-Arsenal, tu es dans un théâtre ! Les joueurs s'en plaignent et le président l'entend (...) Dans les grands matchs européens ils auront besoin des supporters. Mais le coup de dire vous revenez mais la première fois que vous vous manquez tout le monde dégage, c'est la bonne politique parce que la police a autre chose à faire que de s'occuper des supporters," a-t-il dit à la radio.