Sur son blog, Praud a confié : "Ce PSG-OM était une purge. Paris compte 20 points contre 26 l'an passé. L'équipe marque moins de buts et en prend davantage. Il y a un moment, je veux bien tout ce qu'on veut, la verticalité, l'intensité, le travail à l'entrainement, mon cul sur la commode, je veux bien tout mais à un moment, les chiffres parlent. Et puis autre chose commence à poindre : la suffisance. Quand Verrati et Di Maria quittent le terrain, ils affichent ostensiblement leur désapprobation. Cette mise en scène prouve qu'ils ne craignent pas beaucoup l'autorité d'Emery. Elle crée aussi un malaise. En l'occurrence, Verratti et Di Maria estiment qu'Emery se trompent, qu'ils doivent rester sur le terrain, que leurs remplaçants ne les valent pas. Extrapolation ? Admettons en tout cas qu'il existe un peu de ça dans cette attitude. Les joueurs de l'OM se sont sacrifiés au service de l'institution. Les stars de Paris ont joué pour eux, "pour leur gueule" comme on dit vulgairement à la machine à café. L'état d'esprit a changé à Paris. Un vestiaire est fragile. L'état d'esprit a changé et je ne suis pas certain que le PSG soit champion en mai prochain ou qu'il dispute un quart de finale de C1."