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Anciens PSG : Le jour ou deux Parisiens se disputaient un penalty

Publié le 11 Mai 2017 à 14h17 par Ted75
Le 11 mai 2004 est sans doute le jour où le PSG a perdu le titre de champion lors d'une rencontre à Bordeaux (3-0). Plus que la défaite, c'est une scène au cœur de la seconde période qui fut marquante.

11 mai 2004 : Quand Paris loupe deux penalties


Petit retour en arrière sur ce match disputé à Bordeaux dans l'ancien stade Chaban-Delmas. Paris a encore une toute petite chance de décrocher le titre de champion à trois journées de la fin et se déplace en Gironde pour maintenir le suspense avant un PSG-Lyon d'importance. L'équipe est au complet, mis à part Sorin et Pierre-Fanfan. Moins bien classés, les Bordelais pressent bien des Parisiens émoussés par une saison harassante.

Pascal Feindouno signe un doublé (21e, 51e) et Marouane Chamakh clôture la marque en fin de partie (74e). Un non-match du PSG, étrangement passif. Mais malgré une prestation insipide, les hommes de Vahid Halilhodzic ont eu deux opportunités de revenir au score sur... penalty. Avant la pause, alors que le score n'est que de 1-0, Reinaldo se fait déséquilibrer par Jemmali dans la surface. Avant la rencontre, Pauleta a indiqué ne plus vouloir tirer face à Ramé, qui le connait bien, après un échec dans cet exercice au match aller. Le capitaine Déhu prend alors ses responsabilités mais voit sa tentative détournée par le portier girondin (45e). Premier coup de théâtre.



Ljuboja et Reinaldo se croient dans une cour d'école


Un échec qui marque Paris puisqu'au retour des vestiaires, Feindouno double la mise. C'est alors que se produit une scène assez grotesque. Pauleta obtient un nouveau penalty suite à une faute de son compatriote Caneira dans la surface. Fraîchement entré en jeu pour apporter du poids en attaque, Ljuboja veut alors le frapper. Mais Reinaldo s'en mêle et veut lui aussi tirer ce penalty. L'explication dure alors quelques secondes qui paraissent interminables. En bon capitaine, Déhu calme les deux hommes. Reinaldo s'élance finalement et voit sa frappe repoussée par un Ramé impérial.



Après coup, les déclarations des Parisiens viseront à calmer le jeu, à l'image de Frédéric Déhu : "Nous avions décidé qu'au cas où il y aurait un deuxième penalty en notre faveur, c'était à Danijel (Ljuboja) de le tirer. Reinaldo a voulu s'en charger, on ne va pas en faire un fromage". Même son de cloche chez Pierre-Fanfan : "L'image qu'on a donné du PSG ne correspond pas à la réalité comme cette brouille entre Ljuboja et Reinaldo au moment de tirer le penalty. Leur attitude est regrettable et démontre combien il y avait de tension et de la nervosité autour de cette rencontre. Ils se sont expliqués et le problème est clos".

Une tension aplanie dès le lendemain


Le président Francis Graille va, en revanche, monter au créneau sitôt le coup de sifflet final : "Cela m'a déçu, ça ne se fait pas, cela montre un signe de nervosité. J'ai dit à tout le groupe que cela ne m'avait pas plu. Maintenant, ce n'est pas l'image qui restera du PSG cette saison".

Le lendemain, les deux hommes ont été chargés de s'expliquer sur cette scène auprès de leur entraîneur et ont assuré devant la presse qu'ils n'étaient pas brouillés : "J'espère que les supporters ne m'en voudront pas. Je m'excuse auprès d'eux. Je suis très triste de ce qui s'est passé et que cela soit arrivé avec Danijel avec qui je m'entends bien", a ainsi déclaré Reinaldo. Son partenaire s'est exprimé sur le même ton : "Cet épisode est dommage car, en plus, Reinaldo est un bon mec. C'est bien que nous nous soyons expliqués. C'est mieux comme ça". Au final, les deux joueurs se côtoieront une saison de plus au PSG, avec plus ou moins de succès. Reinaldo adressera tout juste une passe décisive à Ljuboja lors d'une rencontre face à...Bordeaux en avril 2005.

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