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C1 PSG : Bayern : Un simple avertissement pour Paris ?

Publié le 06 Décembre 2017 à 14h51 par Ted75
Mardi soir, le PSG s'est incliné pour la deuxième fois consécutive, à Munich face au Bayern (3-1). Un revers qui ne l'a pas condamné pour la première place du groupe. Mais une rencontre qui a alerté sur quelques manques de l'équipe.
Trois ans. Cela faisait trois ans que Paris n'avait pas perdu deux matches d'affilée depuis un enchaînement Barcelone (3-1)-Guingamp (1-0) mi-décembre 2014. Un fait rare pour être souligné. Plus qu'à Strasbourg, le PSG a été bousculé à Munich et a vu certaines de ses carences être mises en lumière.

Une équipe sans caractère




Il suffit de regarder le fil du match pour se rendre compte des insuffisances mentales de l'équipe. Si Mbappé a été le premier à se mettre en évidence sur un tir repoussé par Ulreich (3e), Lewandowski a ouvert le score peu de temps après (8e). Et Tolisso a doublé la mise avant la pause (37e). Entre les deux ? Une frappe de Neymar repoussée par le gardien allemand, mais surtout pas mal d'approximations.

L'équipe n'a pas paru compacte et Neymar et Mbappé n'ont pas assez suivi le repli défensif. Le Brésilien a tout de même vu sa frappe encore repoussée (43e) et le Français a réduit la marque après la pause (50e). Cela a initié, enfin, une belle phase parisienne mais Draxler (60e) et Mbappé (61e) ont manqué de réussite. La suite ? On la connaît.

La blessure de Thiago Silva, un tournant




Blessé au genou, Thiago Silva est quand même resté sur le terrain mais il a paru logiquement impuissant sur le troisième but bavarois signé Tolisso après un centre de Coman (69e). Une action qui rappelle le but de... Neymar lors d'un PSG-Barça en avril 2015 (1-3) qui avait vu le capitaine parisien sortir également sur blessure après ce but (voir ci-dessous).



Après cette réalisation du 3-1, le néant. Personne n'a pris le leadership. Unai Emery avouera après la rencontre que son équipe a surtout voulu éviter une 'remontada' en gérant le score afin d'éviter de perdre cette première place. Comme quoi le traumatisme du Camp Nou est encore ancré dans certains esprits. Mais tout le monde n'était pas là le 8 mars dernier...

Dani Alves, symbole du naufrage




Réputé pour avoir amené du caractère dans le vestiaire parisien, Dani Alves a été hors-sujet à Munich. Et il a tellement été dépassé que cela paraît trop gros. A 34 ans, le Brésilien accuse sans doute le coup physiquement, lui qui a déjà disputé 18 matches. A pareille époque l'an dernier, avec la Juve, il en avait joué 13 mais s'était fracturé le péroné début décembre.

Fautif sur les trois buts, le vétéran a souffert et n'a pu guider ses partenaires, qui se sont parfois liquéfiés sous la pression adverse. La charnière Thiago Silva-Marquinhos n'a pas respiré la sérénité, pas plus qu'Areola. Et que dire du milieu de terrain, si loué en Ligue 1 mais complètement dépassé.

Un trio trop tendre dans l'entrejeu




Draxler-Rabiot-Verratti : ce trio a séduit ces dernières semaines. En Ligue 1, oui. Mais au plus haut niveau, on a peut-être vu les limites des trois hommes, sans doute trop attirés vers l'avant. Aucun de ces trois n'aime défendre et l'absence d'un aboyeur, d'un joueur au gros volume de jeu capable de couvrir toute la largeur et de protéger sa défense demeure pénalisante.

On en revient au mercato d'été et du manque d'un vrai 6. Rabiot ne peut pas tout faire malgré 11 ballons récupérés mardi soir et Paris a montré là les limites de ses ambitions (trop) offensives. Pris dans la tenaille, Draxler a tenté d'exister mais n'a gagné que 25% de ses duels. L'Allemand paie son manque de métier à ce poste.

Neymar n'est pas un leader d'attaque




Si le PSG a recruté Neymar l'été dernier, c'est pour lui permettre de progresser en Ligue des champions. D'être plus tueur. Sauf que Neymar a montré qu'il n'était pas (encore ?) un leader d'attaque. Dans l'ombre de Messi, un vrai patron, il était bien plus à l'aise. Et ses revendications d'être le numéro 1 interrogent désormais.

Car à Munich, il a étrangement touché moins de ballons qu'à l'accoutumée (75, son pire chiffre de la saison). S'il a adressé 4 passes-clés et s'est procuré deux belles occasions en première période, il a disparu après la pause. Jouant souvent sa partition individuelle, le Brésilien a agacé. Et c'est tout le PSG qui s'est retrouvé démuni sans un Neymar de gala et un Dani Alves de caractère...

Emery désormais menacé ?




La question de l'influence de l'entraîneur peut se poser. Unai Emery n'a visiblement pas de poids sur ce vestiaire et les pauvres prestations quand le niveau s'élève vraiment en attestent. En 2017, le PSG a failli dans les deux rencontres en déplacement les plus importantes en C1. Sur le terrain, les joueurs donnent l'impression de faire ce qu'ils veulent.

En attaque, le trio Neymar-Cavani-Mbappé jouit peut-être de trop de libertés et, hormis l'Uruguayen, les deux autres ne sont pas enclins à faire le travail défensif. C'est pourtant la base d'une équipe. Il peut arriver qu'un joueur soit libéré de ses tâches, mais pas deux. La solidarité ne semble pas être la base de ce PSG. Au contraire du Bayern. Sans son équipe-type, qui plus est, sans faire un gros match, le club allemand l'a emporté. Sans forcer. Et c'est bien le pire dans l'histoire.
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