Logiquement, le président du PSG n'a guère gouté aux propos de l'ancien Milanais, égratignant au passage son comportement : "Je serais un président atypique si j'appréciais qu'un joueur, un jour de match, livre ses états d'âme dans la presse. Il considère que son patron est un menteur. C'est inédit dans le monde de l'entreprise. Je n'ai pas apprécié qu'il ne respecte pas le groupe. Cela montre peut-être que Dhorasoo est plus intéressé par son image que par la collectivité. Ce qui m'a déplu également, c'est qu'il fasse référence à d'autres joueurs. Il n'a pas le droit. En plus ce n'est pas vrai. J'ai vérifié auprès du capitaine (Pauleta) qui joue son rôle : il ne m'a pas dit qu'il était pour ou contre Dhorasoo. Je ne trouve pas ça très honnête intellectuellement de citer ce qu'ils appellent les « stars », ce qui veut dire au passage que les autres n'en sont pas. Il se met d'ailleurs dans les « stars », ce qui prouve qu'il manque d'humilité. Ça explique bien des choses."
Pour autant, aucune sanction n'est prévue à l'encontre du milieu offensif. La raison en est simple : "Il se sanctionne lui-même. Il risque par son comportement de s'auto-exclure du groupe. (...) Je ne suis pas sur qu'il puisse revenir aussi vite qu'on l'espérait dans le groupe, à un bon niveau de forme et dans un bon climat."
Sur le plan sportif, que va-t-il advenir de Dhorasoo ? "Il s'entraînera et il jouera si le coach le décide. Il ne jouera pas si le coach en décide ainsi. Il n'y a aucune autre alternative. C'est la vie d'un groupe. Mais on prend du retard. On espérait qu'il puisse psychologiquement et physiquement revenir à son meilleur niveau. Mais ce genre d'attitude est diversement apprécié par le groupe. Faites-moi confiance. J'ai parlé à certains joueurs ce samedi matin. Je ne suis pas sur que tous aient apprécié ces déclarations le matin d'un match important. Cela risque de déstabiliser le club et le reste de l'effectif. Ce n'est pas ma conception de l'esprit d'équipe."