Vikash Dhorasoo et lui pouvaient-ils jouer ensemble ? "C'est vrai qu'à un moment, on se marchait un peu sur les pieds dans le jeu. On ne savait pas comment se situer l'un par rapport à l'autre. (...) Je ne dirais pas que je suis content qu'il ne soit plus là, parce que c'est quelqu'un qui apportait beaucoup au groupe." Il tempère d'ailleurs : "Il y a des matches où j'ai bien joué quand il était là. Je n'associe pas le fait de bien jouer à son départ."
La vie au PSG n'est en tout cas pas toujours facile à vivre : "Je le sais encore plus depuis que je suis là : Paris est un club très différent des autres. Automatiquement, il faut du temps pour s'adapter ici. (...) Plus rien ne me surprend, ici. L'important c'est que plus on enchaîne les victoires, plus l'ambiance est bonne dans les vestiaires."
L'absence de Pauleta et de Frau ne l'inquiète pas : il mise sur le collectif ! "Ce qui fait la force d'une équipe, c'est de savoir se passer d'un ou deux éléments essentiels. (...) Les responsabilités seront partagées. Il faudra montrer qu'on peut marquer des buts. (...) C'est ce qu'on recherche ici, que le fait de marquer ne soit pas dévolu à un seul joueur."
Car une victoire pourrait laisser espérer une suite de la saison plus exaltante : "Gagner ce match-là reviendrait à se lancer dans une course effrénée pour la deuxième ou troisième place. C'est dans cette optique-là qu'il faut aborder ce match, et non pas en se disant que chaque fois que le Paris SG est proche de revenir, il s'effondre."
