Sa première impression après la défaite ? "Le sentiment qui prédomine est de la frustration. On a les occasions pour mener au moins 2-0 à la pause mais on ne les met pas au fond. C'est de notre faute, on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. Après, on n'a pas fait une mauvaise deuxième période, ils égalisent sur un contre quand on est au mieux et ce deuxième but vient d'un exploit personnel, on ne peut rien faire. Il nous donne un coup sur la tête. C'est rageant mais on va continuer à travailler pour remonter au classement."
Il accuse moins le mental de son équipe qu'un manque de réussite flagrant : "Il faut arreter de dire que c'est psychologique, quand vous n'avez pas la réussite... Il faut voir les choses en face. Ils ont deux frappes, ils mettent trois buts. Nous, on en a dix ou douze et on en met un." Mais, même privé de certains titulaires, le PSG a bien joué : "On a vu un Paris-SG entreprenant, qui a tenté de belles choses, qui s'est créé des occasions. Maintenant, ils restent des joueurs importants et ils manquent forcément."
Optimiste, il pense que rien n'est perdu : "On est toujours à six points du troisième, et il reste beaucoup de matches. On espère avoir bientôt un coup de pouce, un peu de réussite. On est toujours dans la deuxième partie de tableau mais on n'est pas distancé." Dommage que son brassard d'un soir ne lui ait porté chance : "Forcément, c'est toujours un honneur de porter le brassard, surtout à Paris. Mais ce qu'il faut regarder, c'est le résultat. C'est comme ça, il y a des moments difficiles, c'est le football."
