Tout d'abord, il tente d'expliquer pourquoi son équipe a complètement sombré en deuxième mi-temps face à Lens dimanche soir, ce qui a entraîné la troisième défaite à domicile du PSG en championnat : "C'est un peu difficile à comprendre, même pour les gens avertis... Si l'on cherche des explications, on peut les trouver peut-être dans le fait que ce qui a fait la force de l'équipe en première mi-temps a probablement fait sa faiblesse en 2ème mi-temps, c'est-à-dire une grande jeunesse. Nos deux milieux de terrain de 18 ans ont fait un très bon travail et il est possible qu'en deuxième mi-temps, même si ce n'est pas la seule raison, ils aient un petit peu baissé le pied. Il aurait fallu à ce moment-là quelques joueurs d'expérience que l'on n'avait pas, je crois que c'est une explication."
Il revient ensuite sur le mauvais début de saison de Paris, qu'il attribue à un manque de chance flagrant, avec de nombreuses décisions prises visant à désavantager les Parisiens : "Quand on considère comme quelque chose de normal le fait d'avoir pour les 4 premiers matchs des pénaltys à la pelle contre nous, se faire égaliser à Lyon lors d'un match important sur un but hors-jeu, d'avoir un joueur extrêmement correct comme Pierre-Alain Frau suspendu deux mois, effectivement c'est dur de trouver une explication. Je ne rentre pas du tout dans le procès anti-Lyon, je ne crois pas du tout à ça. Je dirais simplement que par le jeu des circonstances, ou à cause du côté très médiatique de Paris, c'est vrai qu'on a pas du tout été avantagés en début de saison."
Quant à la sanction de deux matches de suspension infligée à Pauleta, il la trouve justifiée, mais pardonne tout de même à son avant-centre son vilain geste : "Je ne crie pas du tout au scandale. Je pardonne un joueur qui est d'abord un joueur correct, et qui se retrouve à 1-0 à vingt secondes de la fin alors que l'équipe du PSG ne joue pas en pleine confiance. Je n'excuse pas mais j'explique comme j'ai expliqué pour le geste de Zidane, et comme je peux expliquer le geste de Juninho qui est un geste brutal mais qui vient d'un homme toujours sur le devant de la scène et qui a toujours une pression."
Il passe alors à l'une des rares satisfactions du PSG en ce début de saison : les prestations encourageantes réalisées par les jeunes du centre de formation : "Ce n'est pas antinomique de ce que l'on peut appeler les stars, disons les joueurs confirmés. Ce n'est pas pour ça que l'on ne recrutera pas, que ce soit au mercato hivernal ou estival, des joueurs plus confirmés. C'est cette espèce d'harmonie entre ces joueurs qui, à mon avis, devrait payer."
Enfin, il précise même le rôle confié à Alain Roche au sein du club : "Sa place est, même si je n'aime pas trop les comparaisons, celle de Bernard Lacombe à Lyon. C'est-à-dire qu'il n'est pas en direct avec l'entraîneur, puisque j'ai choisi de l'être, mais il est responsable de toute la politique sportive, y compris la formation."
