Avec un effectif pareil, la saison est-elle condamnée ? "Je ne pense pas qu'il soit trop tard. Le groupe est ce qu'il est, et même si j'avais envie de le changer je ne pourrais pas le faire dans l'immédiat. Il faut d'abord que chacun prenne ses responsabilités, se retrousse les manches et qu'on arrête aussi de ne parler que de l'entraîneur."
Il essaie en effet de défendre la cause de Guy Lacombe : "Il n'est pas seul responsable des mauvais résultats. Il l'est comme je peux l'être également."
Pourtant, Nantes pourrait sonner son glas : "C'est vrai que, pour mieux comprendre la situation, j'ai dit après Bordeaux que je ne souhaitais rien faire avant deux matches. J'espérais que le groupe relèverait la tête. Avec le match de jeudi, je ne peux pas dire que je suis rassuré. Maintenant, il y a le match de Nantes, et je ne déciderai ni ne dirai rien avant la 93e minute de cette rencontre."
Mais la confiance inébranlable qu'il avait en son coach a fini par se fissurer : "Mon discours, je ne le cache pas, a changé depuis ce match contre Tel- Aviv. Je ne suis pas en train de vous dire qu'on s'améliore, que le jeu est meilleur et que je suis sur qu'on va y arriver. Aujourd'hui, je ne suis sur de rien."
Changer d'entraîneur constituerait toutefois la solution de facilité : "Dans ce genre de situation, le plus facile consiste à dire que l'entraîneur n'est pas à la hauteur et, ensuite, que le contact entre joueurs et entraîneur est rompu. Sachez quand même que je ne suis pas conservateur à tout crin et que je ne suis pas en train de vous dire que je suis content et que rien ne changera."
En tout cas, le président est prêt à faire le nécessaire : "Je prendrai mes responsabilité quelles qu'elles soient."
