La sensation de la journée est donc l'arrivée de Noah au sein du PSG (bien que la direction du club ait tenu à préciser qu'aucun accord n'avait encore été signé) : "Je l'ai rencontré. Il va travailler avec nous. Parce que c'est une bonne personne qui peut être importante pour le staff dirigeant. Il peut amener une certaine sérénité, une vision des choses. Notamment pour M. Cayzac qui en a besoin, car tout ce qu'il vit n'est pas facile. Et puis, il a cette approche extérieure par rapport au public, à certains joueurs. Il a des choses à apporter. Il connaît bien Paris."
Le coach parisien revient sur les résultats mitigés que le club de la capitale a obtenus durant l'année : "Le travail de fond a commencé à être mis en place à partir de juin. Paris doit s'appuyer plus que tout autre club sur un collectif fort. [...] Il n'y a pas un match depuis celui contre Marseille (défaite 3-1 le 10 novembre) où nous n'avons pas eu de regrets." Et il conclut : "Mais c'est peut être ce qu'il fallait endurer comme souffrance pour obtenir des résultats."
Quand on lui demande s'il se sent menacé par Le Guen, il répond intelligemment par une autre question : "On se respecte mutuellement, autant lui que moi. Après, posez-vous la bonne question : pourquoi n'a-t-il pas été l'entraîneur du PSG avant ?"
Car d'après lui, Cayzac "voit un entraîneur qui travaille à un problème de fond. Il estime que je fais vraiment du bon travail pour le PSG. Il voit bien que je fais le maximum avec nos moyens. Mon grand espoir, c'est qu'on s'en rende compte dans le futur."
Mais pourquoi va-t-il donc titulariser Landreau, alors que la logique voudrait que cela soit Alonzo que l'on voie dimanche : "C'est un choix que je n'ai pas à justifier. Ce qui m'importe, c'est l'équipe."
Et concernant son confit avec Jérôme Rothen : "Il me dit qu'il a mal au dos et qu'il ne peut pas jouer. Quand il me dira qu'il est apte, il reviendra dans le groupe."
