La mort de son père l'a vraiment marqué : "Suite au décès de mon père, je me suis refermé sur moi-même... " Son bras d'honneur vis-à-vis du public, après la bronca dont il faisait l'objet, a fait jaser : "C'était surtout un ras-le-bol par rapport à la situation du club, aux sifflets du public. Je regrette mon geste, ma femme et ma fille étaient dans les tribunes, il y avait aussi des mères de famille. Les sifflets ont été durs à vivre, j'ai pas trop compris, mais c'est du passé."
Il réfute l'idée d'être devenu la tête de turc des supporters, "mais c'est vrai que le public ne me pardonne rien. Pourtant, je n'ai jamais triché. Quant au ballon de plomb, ça me fait rire." Il est également lucide sur son niveau, après les espoirs suscités en 2003-04 : "Je n'ai pas su franchir le palier. J'ai joué blessé aussi. Je ne referai plus ces erreurs."
Autre gêne, le racisme d'une minorité du public : "Ça ne peut plus durer. Je reçois des lettres de gens pour qui c'est scandaleux que je reste dans un club raciste. Mais j'aime le PSG. " Pourtant il sort de cette période plus fort, selon lui : "Tout ceci m'a fait grandir. Mentalement, j'ai montré que j'étais fort. Je me dis : «La vie est belle, ne la gâche pas avec des détails»."
Cette confession est également l'occasion de rendre hommage à son grand ami Édouard Cissé. "C'est le frère que je n'ai jamais eu. Il est toujours à mon écoute. J'ai des facilités pour lui parler et je l'écoute. Édouard, c'est la raison, moi, la fougue."