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Leclub PSG : Anciens : Murati - "Le PSG est largement favori"

Publié le 14 Février 2007 à 12h58 par Ghost75
Leclub  PSG : Anciens : Murati -
Réfugié politique albanais et recueilli à l'adolescence par le club de la capitale, Edwin Murati confie ses impressions au "Parisien" sur le match de ce soir entre le PSG et l'AEK Athènes. Il annonce une énorme ambiance, et donne des astuces aux joueurs franciliens pour battre les Grecs !

Pour lui, c'est clair : le PSG est beaucoup plus fort que l'AEK : "L'AEK est deuxième de Super League grecque, dix points derrière l'Olympiakos. L'équipe est un mélange de joueurs expérimentés et de jeunes prometteurs. Ce club se qualifie tous les ans pour la Ligue des Champions, mais, si je dois faire une comparaison avec un club français, son niveau actuel est proche de celui de Nantes. Pour moi, il n'y a pas photo : le PSG est largement favori."

Et le club athénien est, de plus, privé de beaucoup d'éléments clés au milieu de terrain : "Il y a de nombreux blessés à l'AEK. Au milieu, c'est l'hécatombe : Emerson, le Brésilien qui jouait à La Corogne, Lagos, lui aussi international grec, Hetemaj, qui s'est cassé une cheville avec la sélection finlandaise. Derrière, le libéro Dellas est forfait. Attention, les remplaçants, comme l'international grec Lakis, ne sont pas des débutants."

Le point fort de cette équipe est incontestablement son portier : "La vedette, c'est l'Italien Sorrentino, le gardien de but. A chaque match, il fait des miracles. En attaque, le joueur le plus dangereux est Kampantais, un jeune très vif qui aime entrer dans la surface pour provoquer des penaltys. Le Brésilien Cesar peut évoluer comme milieu gauche ou deuxième attaquant. C'est le meilleur buteur de l'AEK. Il a été ménagé le week-end dernier mais je pense qu'il va jouer."

Le match sera rude et disputé ! Mais le club parisien peut l'emporter s'il joue vite vers l'avant : "Comme partout en Grèce, les joueurs de l'AEK donnent des coups. C'est chaud ! Ils aiment casser le jeu pour imposer leur rythme. Leur principal point faible, c'est la lenteur des défenseurs. Si le PSG joue vite et en profondeur, il aura des occasions."

Le club grec a des supporters fanatiques. Murati se souvient du déplacement en 1997, qu'il avait effectué : "L'ambiance va être incroyable. Lorsque les tribunes chantent, le stade olympique tremble. Ce sera plein, avec 60 000 spectateurs (ndr : "Le Parisien" n'en annonce que 40 000). J'avais accompagné le PSG à Athènes en 1996-1997 (3-0, triplé de Loko) et nous avions reçu des boulons sur la tête. Hereusement, les visiteurs, comme leurs supporters, sont mieux protégés aujourd'hui. C'est un système à l'anglaise, sans grille mais avec un policier tous les deux mètres. Mais le risque d'affrontement n'est pas nul."

Réfugié politique après avoir fui l'Albanie dans un coffre de voiture, Edwin Murati fut recueilli à l'adolescence par le PSG. Entre deux prêts, il a intégré l'équipe première en 1997-1998 (avec notamment Le Guen et Cissé), puis en 1999-2000. En Grèce depuis bientôt cinq ans, l'ex-Lillois de 31 ans joue pour Panserraïkos (L2), après quatre saisons à l'Iraklis Salonique (L1).

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