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Leclub PSG : Cayzac veut enchaîner les victoires

Publié le 16 Février 2007 à 09h44 par Marc
Leclub  PSG : Cayzac veut enchaîner les victoires
Après avoir mangé son pain noir durant une bonne partie de la saison, Alain Cayzac savoure pleinement la légère embellie que connaît actuellement le PSG. Il a avoué au site lequipe.fr qu'il goutait la renaissance de certains joueurs décriés et encore plus l'éclosion de la jeune génération.

Il ne s'est jamais découragé, car il n'en avait "pas le droit". La décision de changer d'entraîneur a en tout cas été un crève-coeur : "J'ai tout fait pour éviter de changer d'entraîneur. Je déteste ça. Après la défaite contre Valenciennes, cela devenait vraiment difficile. J'ai eu la chance, et je l'ai favorisée, que Paul Le Guen soit libre. Sinon j'aurais tout fait pour continuer." Pour lui, "le problème du PSG (...) c'était la confiance. (...) J'ai dit aux joueurs qu'il y avait un phénomène "petit-bras"."

Que retenir des deux dernières victoires ? "Ce qui m'a surtout plu, c'est qu'on a montré qu'une jeune génération de joueurs pouvait tenir le cap. On a beaucoup critiqué le PSG en disant qu'il n'utilisait pas ses jeunes. Or on commence à en sortir des très bons et c'est quelque chose qu'on peut mettre au crédit de Guy Lacombe. Sakho a fait ses débuts à Athènes - on a déjà vu plus facile - et il s'en sort très bien. Au delà de ça, ce sont les trois joueurs les plus décriés (Mendy, Traoré et Diané) qui se sont mis en avant mercredi. C'est une mode dans ce milieu, une mode que j'abhorre, que de choisir des cibles."

Jouer trois compétitions en même temps est "très difficile", mais pas impossible. "Il faut ménager les luttes à court terme et à moyen et long termes. Je ne suis pas un optimiste à tout crin mais nous avons désormais un bon attelage. On a tout pour bien marcher dans les mois qui viennent, pour remonter et pour ne pas être stressés à l'extrême. (...) J'espère qu'on va être capable de déclencher un engrenage de victoires. C'est comme ça que fonctionne le foot."

En dépit de sa sa situation, le PSG attire toujours : "Quant à l'attractivité, quels que soient les résultats, elle reste la même. On n'a pas été très brillants depuis dix ans, il faut le dire, mais ca n'a rien changé. Peguy Luyindula, par exemple, a fait un effort financier important pour venir. On était étonné qu'il ne joue pas. Comme il avait un salaire élevé, il a fallu le convaincre d'accepter de baisser la part fixe et de réhausser celle qui dépend des résultats. Comme nous avons une bonne relation avec Pape Diouf, cela a pu se faire."

Quel doit être le critère de recrutement pour un joueur susceptible de signer au PSG ? "L'important, c'est de pouvoir s'adapter à Paris. J'ai demandé à Mickaël Landreau ce qui l'avait surpris depuis son arrivée. Côté positif, il m'a dit que ce n'est pas un club arrogant, contrairement à l'image que peuvent parfois avoir les Parisiens en province. De l'autre, il y a une énorme pression. Quand on se sépare de Dhorasoo, cela passe le soir au journal sur TF1. La presse est très présente."

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